Donald Trump a jugé mardi que les pays de l'Otan devraient abattre les appareils russes violant leur espace aérien, après trois incursions de drones ou avions de combat russes sur le territoire de l'Alliance en moins de deux semaines.
Jusqu'ici, la réponse apportée par l'Otan a été d'abattre trois drones abattus au-dessus de la Pologne et d'intercepter les avions de chasse russes avant de les escorter hors du ciel estonien. Une réponse qui pourrait être plus ferme selon Stéphane Audrand, consultant en risques internationaux.
« Il n'y a rien qui ne dissuade la Russie de recommencer, dit-il, cela ne veut pas dire qu'il faut lancer une guerre contre la Russie. Mais on pourrait rentrer dans une logique où on leur dirait : "Si vous continuez à lancer des drones sur nous, la prochaine fois, nous détruirons les endroits d'où partent ces drones".»
« C'est en cela que la réponse est très défensive. On dit juste que l'on va essayer au mieux d'arrêter les choses qu'ils nous envoient et ça devient quelque chose d'acceptable de se prendre une salve de drones au-dessus de chez soi », explique-t-il.
Manque de leadership américain
Paradoxalement, selon lui, ce relatif manque de fermeté dépend aussi des États-Unis. « On est dans une phase où il a beaucoup d'incertitudes sur ces évolutions, parce qu'il n'y a plus de leadership américain, donc les Européens tâtonnent entre eux et on sent que c'est plus compliqué que d'habitude », analyse Stéphane Audrand.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius appelle, lui, l'Otan à garder son sang froid. « Les différents incidents peuvent être évalués différemment en termes de gravité, mais ils constituent dans tous les cas des provocations irresponsables et délibérées. Des provocations auxquelles nous ne céderons toutefois pas », a-t-il assuré.
L'Otan ouvrira le feu « en fonction des renseignements disponibles » sur la menace posée par les avions ou les drones russes a affirmé de son côté Mark Rutte, le secrétaire général de l'Alliance atlantique.
Jusqu'ici, la réponse apportée par l'Otan a été d'abattre trois drones abattus au-dessus de la Pologne et d'intercepter les avions de chasse russes avant de les escorter hors du ciel estonien. Une réponse qui pourrait être plus ferme selon Stéphane Audrand, consultant en risques internationaux.
« Il n'y a rien qui ne dissuade la Russie de recommencer, dit-il, cela ne veut pas dire qu'il faut lancer une guerre contre la Russie. Mais on pourrait rentrer dans une logique où on leur dirait : "Si vous continuez à lancer des drones sur nous, la prochaine fois, nous détruirons les endroits d'où partent ces drones".»
« C'est en cela que la réponse est très défensive. On dit juste que l'on va essayer au mieux d'arrêter les choses qu'ils nous envoient et ça devient quelque chose d'acceptable de se prendre une salve de drones au-dessus de chez soi », explique-t-il.
Manque de leadership américain
Paradoxalement, selon lui, ce relatif manque de fermeté dépend aussi des États-Unis. « On est dans une phase où il a beaucoup d'incertitudes sur ces évolutions, parce qu'il n'y a plus de leadership américain, donc les Européens tâtonnent entre eux et on sent que c'est plus compliqué que d'habitude », analyse Stéphane Audrand.
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