« Je ne regrette pas ce que j’ai fait, je suis fier de mes actes », ce sont les mots de Haggaï Amir, 44 ans, ce vendredi 4 mai au matin à sa sortie de prison à Ramleh.
L’homme a été accueilli par ses proches et par des militants d’extrême droite sous les huées de plusieurs manifestants de gauche qui avait ressorti pour l’occasion le slogan inventé juste après l’assassinat d’Yitzhak Rabin : « Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas ».
Haggaï Amir est libre. Il devrait s’installer chez ses parents, à Herzliya, au nord de Tel-Aviv. L’homme avait été reconnu coupable d’avoir aidé son frère, Yigal, condamné à la perpétuité pour avoir tiré les coups de feu qui ont coûté la vie à l’ancien Premier ministre israélien, un soir de novembre 1995. Yitzhak Rabin venait alors de participer à un rassemblement en soutien au processus de paix avec les Palestiniens. Yigal et Haggaï Amir voulaient s’opposer à la moindre concession territoriale.
Dans l’entourage familial et politique de l’ancien chef du gouvernement, on condamne la libération de Haggaï Amir. « De telles personnes devraient rester enfermées pour toujours », affirme la fille d’Yitzhak Rabin. Quant à Shelly Yachimovch, qui dirige le Parti travailliste, la formation politique de Rabin, elle exprime son « dégoût » face aux manifestations de joie qui ont accueilli Haggaï Amir à sa sortie de prison ce matin.
RFI
L’homme a été accueilli par ses proches et par des militants d’extrême droite sous les huées de plusieurs manifestants de gauche qui avait ressorti pour l’occasion le slogan inventé juste après l’assassinat d’Yitzhak Rabin : « Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas ».
Haggaï Amir est libre. Il devrait s’installer chez ses parents, à Herzliya, au nord de Tel-Aviv. L’homme avait été reconnu coupable d’avoir aidé son frère, Yigal, condamné à la perpétuité pour avoir tiré les coups de feu qui ont coûté la vie à l’ancien Premier ministre israélien, un soir de novembre 1995. Yitzhak Rabin venait alors de participer à un rassemblement en soutien au processus de paix avec les Palestiniens. Yigal et Haggaï Amir voulaient s’opposer à la moindre concession territoriale.
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