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Jëf-jël dénonce la fixation cavalière du prix de l’arachide



Talla Sylla leader de l'Alliance Jëf-jël
Talla Sylla leader de l'Alliance Jëf-jël
L’Alliance Jëf-jël (parti politique de l’opposition) n’approuve pas la façon dont le prix de l’arachide a été fixé. Son bureau politique qui s’est réuni ce samedi a dénoncé «la fixation cavalière» qui pour lui est au détriment des producteurs.

Les camarades de Talla Sylla se sont aussi préoccupés de la vente annoncée des «bijoux de famille» de l’Etat. Ils ont estimé que «c’est inacceptable la braderie des avoirs et du patrimoine de l’Etat ainsi que l’opacité qui entoure ces opérations qui ne font que renforcer les pratiques gabégiques d’un régime indifférent et incapable». Ils font ainsi allusion à la vente des actions de l’Etat à la Sonatel, de l’hôtel Méridien président entre autres.

Le bureau politique de l’Alliance jëf-jël s’est aussi intéressé à la nouvelle trouvaille du pouvoir qui n’en a que pour la banlieue présentement. Elle a, ainsi, expliqué qu’elle compatit aux difficultés quotidiennes endurées par l’ensemble de la société sénégalaise, qu’elle soit des villes, des banlieues ou du monde rural et s’insurge contre les opérations médiatisées mais sans effets bénéfiques sur les populations.

Dans le même sillage, ce parti membre du Front Siggil Senegaal (regroupement de l’opposition) a évoqué la crise qui secoue le milieu scolaire et les structures sanitaires pour s’insurger contre. Il en appelle pour l’intérêt général, à une meilleure prise en charge du traitement salarial des enseignants et à des conditions de travail acceptables pour le personnel soignant.
Talla Sylla et ses camarades ont réaffirmé leur engagement aux cotés des entrepreneurs du secteur privé et des forces sociales victimes des agissements d’un gouvernement «incompétent» et sont disposés à trouver des solutions durables de sortie de crise.

Ils ont, par ailleurs, dénoncé «les scandales et les fautes de gestions érigés en style de gouvernance par le régime Wade et réclame l’audit des entreprises et agences dont l’ANOCI et la SENELEC qui ont largement ponctionné l’argent des contribuables Sénégalais en proie à une crise sans précédent».

Le bureau politique a, toujours, dans le même tempo, déploré avec force «le noyautage des structures de l’Etat par les affidés d’une certaine organisation anti démocratique aux relents monarchistes. Des manœuvres qui ont pour finalité d’organiser une transmission arrangée au sommet de l’Etat en violation de nos lois, institutions et acquis démocratiques».


Dimanche 30 Novembre 2008 - 19:04


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