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Karim Wade au ministère de l’Energie : Des opposants se lâchent sur Me Wade

Le limogeage du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, Samuel Amète Sarr n’a pas seulement suscité des commentaires dans la presse. Les hommes politiques et détracteurs du président de la République et du régime libéral se sont aussi lâchés. Des réactions auxquelles il était permis de s’attendre.



Karim Wade au ministère de l’Energie : Des opposants se lâchent sur Me Wade
C’est le cas du Professeur Abdoulaye Bathily, par ailleurs leader de la Ligue démocratique qui indique dans le Populaire que «Me Wade a perdu la raison en remplaçant Samuel Sarr par Karim Wade (son fils). «Ce qui vient de se passer en est une illustration. Pour lui, «il n’y a pas de Gouvernement au Sénégal ; c’est Wade et famille qui gèrent tout».
A son avis, « la dévolution est déjà installée au Sénégal ». Et c’est le Sénégal qui en pâtit parce qu’il «s’enfonce dans l’abîme».

De son côté, le chef de file du MODEL, Ibrahima Sall n’en croit pas à ce changement. C’est la raison pour laquelle il est convaincu que ce changement est « une stratégie de manipulation de la part de Me Wade ». Puisqu’à l’en croire, ce problème énergétique pouvait se régler sans passer par ces démarches maladroites. «Avec un budget de 1200 milliards, l’Etat a les moyens de résoudre la question de l’électricité». Un avis partagé pare le Coordonnateur du Mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, qui pense que remplacer Samuel Sarr par Kariml Wade, c’est du blanc bonnet, bonnet blanc.

Ce goût d’amertume est aussi partagé par le patron de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et ses camarades qui dénoncent «l’incompétence» du nouveau ministre de l’Energie. « Alors que tous les observateurs s’accorder pour s’étonner des compétences trop étendues sur les frêles épaules de Wade fils, voilà que le père lui confie le secteur de l’Energie dont il a contribué au naufrage, étant entendu que son nez n’est jamais loin partout où ça sent le souffre», ont fustigé les Progressistes à travers un communiqué émanant de leur bureau politique.

Charles Thialice SENGHOR

Mardi 5 Octobre 2010 - 10:31


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