Assiste-t-on au début de la rupture entre le Parti socialiste et l’Alliance pour la République ? On n’est pas loin de le croire. En effet, Ousmane Tanor Dieng qui était en tournée de remobilisation, de massification et d’animation de son parti prend position sur le face-face qui oppose d’un côté Amadou Ba, ministre de l’Economie et du Plan et de l’autre Khalifa Sall Maire de Dakar et non moins membre du Bureau politique du parti socialiste, en faveur de ce dernier.
«Nous soutenons Khalifa Sall en ce qui concerne l’emprunt obligataire parce que nous pensons qu’il a fait tout ce qu’il devait faire en ce qui concerne cet emprunt. L’Etat qui était d’accord au début a attendu au dernier moment pour revenir sur sa parole et faire savoir son désaccord», a déclaré Ousmane Tanor Dieng. Il a exhorté l’Etat de prendre ses responsabilités afin que le travail du maire de la ville de Dakar puisse continuer : «nous demandons à l’Etat de revoir sa position et de laisser Khalifa Sall travailler. S’il y a quelque chose qui le dérange il n’a qu’à le dire, je pense que c’est ce qui est mieux pour tout le monde».
Dans un autre registre, le Chef de file des socialistes s’est prononcé sur la position de son parti pour les élections de 2017. «Au moment opportun, nous prendrons une décision en ce qui concerne le parti. Notre charte le prévoit. C’est que nous avions en 2007 et en 2012, c’est ce nous ferons en 2017. C’est à l’issu de la discussion au sein de notre parti qu’une décision sera prise.
Ce discours fait lors d’une sortie politique, au-delà d’un appel à l’ordre lancé à l’Etat, vise à démontrer l’indépendance du Parti socialiste qui ne manque pas de soutenir ses membres si le besoin se fait ressentir.
«Nous soutenons Khalifa Sall en ce qui concerne l’emprunt obligataire parce que nous pensons qu’il a fait tout ce qu’il devait faire en ce qui concerne cet emprunt. L’Etat qui était d’accord au début a attendu au dernier moment pour revenir sur sa parole et faire savoir son désaccord», a déclaré Ousmane Tanor Dieng. Il a exhorté l’Etat de prendre ses responsabilités afin que le travail du maire de la ville de Dakar puisse continuer : «nous demandons à l’Etat de revoir sa position et de laisser Khalifa Sall travailler. S’il y a quelque chose qui le dérange il n’a qu’à le dire, je pense que c’est ce qui est mieux pour tout le monde».
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