La France recentre sa politique étrangère en Afrique. Elle prône plus de liberté et de souveraineté. Le ministre français des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner a lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi à l’institut français Léopold Sédar Senghor a exprimé cette position. «C’est fini ce temps où la France avait des candidats en Afrique», a déclaré le diplomate français. Bernard Kouchner a déclaré que «la France n’a pas de candidat au Gabon. C’est l’affaire des Gabonais, le président Sarkozy l’a dit très clairement. J’espère que les élections auront lieu bientôt même si c’est avec un petit retard. Peut-être un mois de retard. Les Gabonais doivent décider eux même dans le jeu des partis et en toute liberté».
Après Gabon, le ministre des affaires étrangères et européennes de la France a abordé le cas du Niger. «Au Niger, vous savez que le Président Tandja se heurte à l’opposition, une chose que Kouchner trouve normal». Il a indiqué : «nous ne partageons pas ce sentiment du Président Tandja et nous pensons que tout doit être fait dans l’ordre constitutionnel». Il a « dissout l’autorité constitutionnelle et exprime un désir de se représenter. Là constitutionnellement, il n’a pas le droit selon sa propre Constitution (…). Nous savons les difficultés que rencontre le pays».
De l’avis de Kouchner, «cela n’empêche pas le respect de l’ordre constitutionnel. C’est notre seule prise de position : la légalité nigérienne».
Le ministre français des Affaires étrangères s’est intéressé au rapport entre le Sénégal et la France. Il a, ainsi déroulé une opération de charme envers le pays de la Téranga. «Le Sénégal et la France c’est une histoire, sans craindre ce mot galvaudé, d’amour avec les vicissitudes de l’Histoire, les difficultés, avec les grandes incompréhensions et parfois de grandes critiques bien sûr. Il y a très peu de pays, à travers ce que fut l’histoire, la colonisation, la décolonisation, il y a très peu de peuples qui ont autant de fraternité et d’affection mutuelle que le Sénégal et la France», a-t-il soutenu.
Bernard Kouchner a, par ailleurs donné des informations sur les réformes entreprises et qui touchent le personnel des instituts français et le public. Il a expliqué : «nous avons la volonté de répondre beaucoup plus à la diversité de la demande avec, non pas un opérateur unique, mais une offre solide, diversifiée, argumentée et financée». Sur les changements relatifs au personnel, le diplomate français s’est adossé à la crise économique et financière pour justifier ces reformes.
«Je suis chargé de réduire les renouvellements : pas de licenciements mais 3 sur 4 départs à la retraite ne seront pas remplacés parce que c’est 700 ETP (équivalent temps plein) pardonnez-moi ces mots savants qui représentent des hommes et des femmes, mais pas de suppression de poste, pas de brutalité. Il faut que l’on s’adapte et nous avons voulu articuler notre offre diplomatique, politique, culturelle en fonction des besoins», a indiqué le ministre Kouchner.
Après Gabon, le ministre des affaires étrangères et européennes de la France a abordé le cas du Niger. «Au Niger, vous savez que le Président Tandja se heurte à l’opposition, une chose que Kouchner trouve normal». Il a indiqué : «nous ne partageons pas ce sentiment du Président Tandja et nous pensons que tout doit être fait dans l’ordre constitutionnel». Il a « dissout l’autorité constitutionnelle et exprime un désir de se représenter. Là constitutionnellement, il n’a pas le droit selon sa propre Constitution (…). Nous savons les difficultés que rencontre le pays».
De l’avis de Kouchner, «cela n’empêche pas le respect de l’ordre constitutionnel. C’est notre seule prise de position : la légalité nigérienne».
Le ministre français des Affaires étrangères s’est intéressé au rapport entre le Sénégal et la France. Il a, ainsi déroulé une opération de charme envers le pays de la Téranga. «Le Sénégal et la France c’est une histoire, sans craindre ce mot galvaudé, d’amour avec les vicissitudes de l’Histoire, les difficultés, avec les grandes incompréhensions et parfois de grandes critiques bien sûr. Il y a très peu de pays, à travers ce que fut l’histoire, la colonisation, la décolonisation, il y a très peu de peuples qui ont autant de fraternité et d’affection mutuelle que le Sénégal et la France», a-t-il soutenu.
Bernard Kouchner a, par ailleurs donné des informations sur les réformes entreprises et qui touchent le personnel des instituts français et le public. Il a expliqué : «nous avons la volonté de répondre beaucoup plus à la diversité de la demande avec, non pas un opérateur unique, mais une offre solide, diversifiée, argumentée et financée». Sur les changements relatifs au personnel, le diplomate français s’est adossé à la crise économique et financière pour justifier ces reformes.
«Je suis chargé de réduire les renouvellements : pas de licenciements mais 3 sur 4 départs à la retraite ne seront pas remplacés parce que c’est 700 ETP (équivalent temps plein) pardonnez-moi ces mots savants qui représentent des hommes et des femmes, mais pas de suppression de poste, pas de brutalité. Il faut que l’on s’adapte et nous avons voulu articuler notre offre diplomatique, politique, culturelle en fonction des besoins», a indiqué le ministre Kouchner.
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