Qui est Modou ?
D’abord, c’est Malamine DRAME mon vrai nom. Né à la médina, je suis issu d’une famille modeste. J’ai toujours eu cette volonté de m’exprimer, de sortir ce qui est en moi.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
J’ai toujours senti la comédie en moi, être devant la camera et m’exprimer pleinement. Depuis petit, je sentais ce métier. Etant petit, je me faisais des films dans la tête. Dedans, j’étais l’acteur enragé qui ne reculait devant rien. Parce que, enfant, j’avais le caractère d’un révolutionnaire, du fait que je ne vivais pas avec mon père. Cet amour paternel me manquait, et j’avais trouvé comme exutoire : la bagarre.
Qui vous a ouvert les portes ?
C’est mon grand-père à moi le comédien Bassirou Diakhaté qui m’a proposé de faire de la comedie.J’ai hésité mais finalement, je me suis dit pourquoi pas ? En quelque sorte, c’était l’occasion pour moi de vider ma colère du à trou d’amour paternel. (Rires).
La comédie est devenue ma consolation, mon amour, celle qui me comprend…A travers les paroles et les messages que je véhicule dans les productions cinématographiques dont je participe, je me sens existant.
Qui sont les personnes qui vous inspirent ?
Naturellement, c’est la rue, les films et les acteurs qui vivent au Sénégal, particulièrement Ibrahima Mbaye Sopé.Et si c’est à l’étranger, je peux citer : Sharukh Khan,Morgan Freeman et un ancien James Alfred.
Malamine en est où avec les projets ?
Actuellement, j’ai passé pas mal de castings et j’en ai deux confirmations pour un rôle. Mais, vu qu’ici au Sénégal mieux être discret, je m’en arrête là.(Rires)
.Quelles sont les ambitions de Malamine ?
J’aimerais bien, un jour, me produire dans les plus grandes salles de théâtre au monde, les plus grands plateaux. Et pour couronner le tout, gagner des prix à l’honneur de ma chère patrie, le Sénégal.
Aussi,Inch’Allah honneur devenir l’acteur le plus riche au monde.Pour l’instant, je ne suis pas riche, mais je peux dire que j’ai des « milliards » suis parce que j’ai « Serigne Touba » .
Nous a-t-on dit que ton oncle Buur Ba, était ton ami. Qu’avez-vous ressenti quand, il s’est éteint ?
Quand mon cher oncle nous a quitté, j’ai eu très mal. Le vide avait accaparé mon cœur ; c'est-à-dire, je ne me sentais plus. Quelques temps après, j’ai reçu mon premier cachet de mon premier long métrage « La pirogue ».Automatiquement, je me suis dit ; si en ce moment Buurba était là, j’allais mettre tout cet argent pour qu’il fasse son opération avant que la grande faucheuse n’arrive. Mais dommage, c’était trop tard. Après, j’ai beaucoup pleuré, mon frère. Je te jure sur le grand Khadimou Rassoul.
Source : peoplesenegal.com
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