Révélée par le Financial Times, l'information concernant la tenue de pourparlers secrets entre l'Iran et l'Arabie saoudite à Bagdad a pu être confirmée par RFI. De telles discussions n'avaient pas eu lieu depuis 2016. Selon des sources irakiennes et diplomatiques, l'Iran et l'Arabie saoudite se parlent, directement, à Bagdad depuis le début du mois.
Les délégations respectives sont très réduites, discrétion oblige, mais représentent les plus hautes sphères des deux États. Au centre de ces pourparlers, on retrouve la question du Yémen, où les deux grands ennemis s'opposent par procuration depuis 2015.
Un autre dossier concerne directement Bagdad, celui les investissements en Irak. L'Arabie saoudite semble de moins en moins frileuse pour s'engager sur le marché irakien, principalement occupé aujourd'hui par les produits iraniens et turcs.
Ces discussions interviennent alors que le Premier ministre irakien était en visite à Riyad au début du mois pour y rencontrer le prince héritier, Mohammed ben Salman, avec qui il entretient de très bons rapports.
L'Irak joue aussi gros dans ce rôle de médiateur, à l'heure où le gouvernement Kadhimi tente de redessiner les rapports de force sur son territoire, où l'influence de l'Iran est de plus en plus critiquée. Pour l'heure, les discussions n'ont pas été officialisées, voire démenties par l'Arabie saoudite. Elles n'ont débouché sur aucune avancée, mais sont toujours en cours, selon une source proche du dossier.
Les délégations respectives sont très réduites, discrétion oblige, mais représentent les plus hautes sphères des deux États. Au centre de ces pourparlers, on retrouve la question du Yémen, où les deux grands ennemis s'opposent par procuration depuis 2015.
Un autre dossier concerne directement Bagdad, celui les investissements en Irak. L'Arabie saoudite semble de moins en moins frileuse pour s'engager sur le marché irakien, principalement occupé aujourd'hui par les produits iraniens et turcs.
Ces discussions interviennent alors que le Premier ministre irakien était en visite à Riyad au début du mois pour y rencontrer le prince héritier, Mohammed ben Salman, avec qui il entretient de très bons rapports.
L'Irak joue aussi gros dans ce rôle de médiateur, à l'heure où le gouvernement Kadhimi tente de redessiner les rapports de force sur son territoire, où l'influence de l'Iran est de plus en plus critiquée. Pour l'heure, les discussions n'ont pas été officialisées, voire démenties par l'Arabie saoudite. Elles n'ont débouché sur aucune avancée, mais sont toujours en cours, selon une source proche du dossier.
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