Silvio Berlusconi repose chez lui, en Lombardie, dans la villa San Martino, sa préférée. Une chapelle ardente y a été ouverte et réservée à ses proches. Mais à l’entrée du domaine, ses fans sont venus nombreux déposer des fleurs, des messages d’amour, des chaussures ou des écharpes de tifosi de l’AC Milan et du club de Monza dont il était actionnaire principal depuis 2018.
En signe de deuil, les drapeaux des édifices publics sont en berne, dans toute l’Italie. Mercredi sera une journée de deuil national et de vraie tristesse pour des millions d’Italiens.
À 15 heures, l’archevêque de Milan célébrera les funérailles de Berlusconi dans la cathédrale de la capitale lombarde. Son cercueil sera entouré de six carabiniers en grand uniforme. Les honneurs militaires lui seront rendus, en présence du président de la République, Sergio Mattarella.
Il y a plus de vingt ans le fondateur de Forza Italia s’était fait construire un véritable mausolée dans le parc de sa villa. Il avait voulu l’un des meilleurs sculpteurs italiens, des dizaines de tonnes de marbre des Alpes et une tombe inspirée de celle de Toutankhamon. C’est là qu’il voulait être inhumé même si la loi italienne ne permet pas d’être enterré hors des cimetières. On ignore encore si son ultime rêve de grandeur peut être réalisé.
Ce mardi, le deuil s’étale évidemment à la Une de tous les journaux. Dans la presse généraliste, on salue. « Tchao Cavaliere », sur La Stampa. La presse de droite s’émeut davantage et publie des photos très avantageuses de Silvio Berlusconi. La presse de gauche publie, elle, des photos soulignant des moments plus gênants de la vie de Silvio Berlusconi. Il Fatto Quotidiano parle par exemple de la « République bananière ». Le Messaggero évoque le « rêve italien » pour souligner le fait que Berlusconi a vraiment incarné le rêve d’une majorité des Italiens que ce soit dans la télévision, dans la politique, dans la justice. Et Il Sole 24 Ore, le journal économique de Milan, souligne le problème de « l’empire » qu’il laisse derrière lui, quatre à six milliards d’euros. Une succession qui est désormais à l’épreuve de ses cinq enfants et une proie pour les investisseurs.
En signe de deuil, les drapeaux des édifices publics sont en berne, dans toute l’Italie. Mercredi sera une journée de deuil national et de vraie tristesse pour des millions d’Italiens.
À 15 heures, l’archevêque de Milan célébrera les funérailles de Berlusconi dans la cathédrale de la capitale lombarde. Son cercueil sera entouré de six carabiniers en grand uniforme. Les honneurs militaires lui seront rendus, en présence du président de la République, Sergio Mattarella.
Un mausolée dans le parc de sa villa
Il y a plus de vingt ans le fondateur de Forza Italia s’était fait construire un véritable mausolée dans le parc de sa villa. Il avait voulu l’un des meilleurs sculpteurs italiens, des dizaines de tonnes de marbre des Alpes et une tombe inspirée de celle de Toutankhamon. C’est là qu’il voulait être inhumé même si la loi italienne ne permet pas d’être enterré hors des cimetières. On ignore encore si son ultime rêve de grandeur peut être réalisé. Ce mardi, le deuil s’étale évidemment à la Une de tous les journaux. Dans la presse généraliste, on salue. « Tchao Cavaliere », sur La Stampa. La presse de droite s’émeut davantage et publie des photos très avantageuses de Silvio Berlusconi. La presse de gauche publie, elle, des photos soulignant des moments plus gênants de la vie de Silvio Berlusconi. Il Fatto Quotidiano parle par exemple de la « République bananière ». Le Messaggero évoque le « rêve italien » pour souligner le fait que Berlusconi a vraiment incarné le rêve d’une majorité des Italiens que ce soit dans la télévision, dans la politique, dans la justice. Et Il Sole 24 Ore, le journal économique de Milan, souligne le problème de « l’empire » qu’il laisse derrière lui, quatre à six milliards d’euros. Une succession qui est désormais à l’épreuve de ses cinq enfants et une proie pour les investisseurs.
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