Soldats sud-africains à Begoua, à 17 km de Bangui, le 23 mars 2013. REUTERS/Reuters TV
A Pretoria, jeudi 4 avril au matin, c'est la ministre sud-africaine des Affaires étrangères qui a été chargée d’assurer le service après-vente du mini-sommet de Ndjamena face à la presse. « Personne ne nous a contraint de rappeler nos soldats les chefs d'Etat d'Afrique centrale nous ont même supplié de les maintenir », a affirmé Maite Nkoana-Mashabane.
Pendant ce temps, au Cap, la ministre de la Défense s'expliquait devant les parlementaires. « Oui, nos hommes ont tiré sur des enfants soldats de la rébellion de la Seleka, quand un enfant vous tire dessus, vous n'allez pas leur faire coucou et leur proposer des bonbons », s'est indignée Nosiviwe Mapisa-Nqakula. La ministre n'a pas su expliquer pourquoi les sud-africains ont été à ce point dépassés par les rebelles.
Contrats lucratifs
Elle a aussi réfuté les informations de RFI, selon lesquelles au moins 36 soldats ont été tués lors des combats du 23 mars alors que le bilan humain de Pretoria est maintenu à 13 morts. Les médias sud-africains accusent également le gouvernement d'avoir déployé des forces en échange de contrats lucratifs avec des entreprises proches du parti ANC.
Là encore, la ministre a opposé un démenti catégorique. Il ne fait aucun doute que cette affaire centrafricaine porte des coups à la crédibilité de Jacob Zuma, mais les scandales semblent glisser sur le président sud-africain. Ce dernier peut toujours se vanter du soutien indéfectible de l'ANC.
Source: RFI
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