La Guinée claque la porte de l'OMVS, l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal. Les autorités de Conakry ont décidé mardi 18 juillet de suspendre leur participation à cette institution régionale, dont l'objectif est de développer des projets hydro-agricoles et électriques dans les quatre pays traversés par le fleuve : le Sénégal, la Mauritanie, le Mali et la Guinée.
Les autorités de Conakry estiment que ses intérêts stratégiques, comme le barrage hydroélectrique de Koukoutamba, situé dans la région de Labé dans le nord de la Guinée, n'ont jamais été pris en compte par l’OMVS, l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal.
Selon les autorités guinéennes de transition, le financement du projet a pris un retard considérable, alors qu’un contrat de 812 millions de dollars a été signé début 2019 à Conakry entre l’OMVS et l’entreprise chinoise de Sinohydro pour l’aménagement de cet ouvrage.
En effet, le barrage de Koukoutamba est un projet essentiel pour le développement du pays : une puissance évaluée à 294 mégawatts, deux lignes de transport d’électricité à haute tension pour fournir une énergie propre à la Guinée et à son voisin malien.
Une infrastructure ambitieuse censée être le plus grand des ouvrages déjà réalisés par l’OMVS. La présidence guinéenne regrette également que son pays soit sous-représenté dans les instances de décision de l’organisation.
Les autorités de Conakry estiment que ses intérêts stratégiques, comme le barrage hydroélectrique de Koukoutamba, situé dans la région de Labé dans le nord de la Guinée, n'ont jamais été pris en compte par l’OMVS, l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal.
Selon les autorités guinéennes de transition, le financement du projet a pris un retard considérable, alors qu’un contrat de 812 millions de dollars a été signé début 2019 à Conakry entre l’OMVS et l’entreprise chinoise de Sinohydro pour l’aménagement de cet ouvrage.
En effet, le barrage de Koukoutamba est un projet essentiel pour le développement du pays : une puissance évaluée à 294 mégawatts, deux lignes de transport d’électricité à haute tension pour fournir une énergie propre à la Guinée et à son voisin malien.
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