L’opposition et la société civile ont rejeté la main tendue du roi Mswati III. Ce week-end, après des violences qui ont fait au moins deux morts ces derniers jours, le monarque avait appelé au dialogue. Une délégation de l’organisation régionale la SADC s’est d’ailleurs rendue dans le pays pour convaincre les deux partis d’entamer des discussions.
Mais Wandile Dludlu, secrétaire générale du Pudemo, le principal parti d'opposition, fait part de sa déception : « bien que nous reconnaissons leur effort, nous sommes très, très déçus qu’à chaque fois la SADC semble écouter le roi plus que nous. Et nous voulons ajouter que nous avons peu d’espoir en cette initiative. »
Pour l'opposition, « aucun dialogue n'est possible pour l'instant » : « nous voulons que toutes les violences politiques s’arrêtent, que toutes les lois draconiennes – y compris la loi relative au terrorisme soient abrogées, que les partis et activités politiques soient à nouveau autorisés. Et nous appelons à la libération de tous les prisonniers politiques ».
L'opposition demande donc « un dialogue inclusif, sous l’égide d’un acteur extérieur, indépendant, et dans un lieu neutre. Il ne pourra pas avoir de dialogue avec le roi tant que ces conditions ne seront pas satisfaites ».
Selon la police, 37 personnes sont décédées depuis le début des manifestations en juin, 80 selon la société civile.
Mais Wandile Dludlu, secrétaire générale du Pudemo, le principal parti d'opposition, fait part de sa déception : « bien que nous reconnaissons leur effort, nous sommes très, très déçus qu’à chaque fois la SADC semble écouter le roi plus que nous. Et nous voulons ajouter que nous avons peu d’espoir en cette initiative. »
Pour l'opposition, « aucun dialogue n'est possible pour l'instant » : « nous voulons que toutes les violences politiques s’arrêtent, que toutes les lois draconiennes – y compris la loi relative au terrorisme soient abrogées, que les partis et activités politiques soient à nouveau autorisés. Et nous appelons à la libération de tous les prisonniers politiques ».
L'opposition demande donc « un dialogue inclusif, sous l’égide d’un acteur extérieur, indépendant, et dans un lieu neutre. Il ne pourra pas avoir de dialogue avec le roi tant que ces conditions ne seront pas satisfaites ».
Selon la police, 37 personnes sont décédées depuis le début des manifestations en juin, 80 selon la société civile.
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