Officiellement au menu ce dimanche matin : migration, xénophobie et gouvernance. Des discussions entre chefs d'Etat qui doivent se tenir à huis clos. L'Afrique du Sud a connu unevague d'attaques xénophobes ces derniers mois. Au moins six personnes sont décédées et des centaines d'immigrés africains ont été déplacés. Des violences qui ont choqué et relancé le débat sur l'immigration.
Le mois dernier déjà, lors d'un sommet de la Sadec au Zimbabwe, le président Robert Mugabe a pris à partie le chef d'Etat sud-africain. Nul doute que le président Jacob Zuma va certainement devoir s'expliquer devant ses pairs.
Le Burundi et la crise qu'a provoquée la décision du président Pierre Nkurunziza de se présenter à un troisième mandat a déjà fait l'objet de nombreuses réunions, notamment le conseil de paix et de sécurité samedi soir. Et sera certainement abordé par les chefs d'Etat.
Tout comme la crise politique au Soudan du Sud en proie à une guerre civile depuis deux ans et dont le processus de paix est en panne.
Enfin, la Libye et le terrorisme avec la prolifération de groupes armés, un sujet qui déstabilise des régions entières et préoccupe particulièrement les chefs d'Etat, seront au programme des discussions. Bref, des crises qui n'en finissent pas de freiner le développement du continent, selon la présidente de la commission de l'UA.
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