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Laurent Gbagbo sur RFI: « On n'est pas au stade de la négociation »


Rédigé le Mercredi 6 Avril 2011 à 10:17 | Lu 704 commentaire(s)



Dans une interview accordée à RFI, le président sortant de Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo reconnaît que son armée a été en grande partie détruite mais il refuse pour le moment de parler de reddition, car « les militaires sont en train de discuter. Après cela, je souhaite que les civils, les politiques, prennent le relais et discutent de la sortie de crise », dit-il.


Laurent Gbagbo sur RFI: « On n'est pas au stade de la négociation »
RFI : Êtes-vous prêt à négocier ?

« On n’est pas au stade des négociations. Et puis, mon départ d’où, mon départ vers où ? Ce que je peux vous dire c’est que, hier [lundi], nous avons subi des frappes lourdes, aériennes de la part de l’armée française.

L’armée française a détruit tous les chars dont nous disposions. Dans tous les camps, y compris la résidence du président de la République et la présidence de la République. Elle a détruit toutes nos soutes de munitions. Elle a détruit la télévision, elle a détruit la radio etc... Donc ne peut pas détruire le camp de gendarmerie d’Agban.

Donc les militaires, eux, ont demandé la cessation de la belligérance, surtout aux Français. Cela a permis, bien entendu, une suspension générale des hostilités. Les militaires sont en train de discuter ça. Après cela, je souhaite que les civils, les politiques, prennent le relais et discutent de la sortie de crise. A ce moment-là, oui, on pourra me poser des questions. Mais pour le moment ce n’est pas le cas. »
Laurent Gbagbo

Je dis j’ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu’il a gagné les élections. Je dis OK asseyons-nous et discutons, sortons les arguments.


Laurent Gbagbo dénonce la prise de pouvoir avec des armées étrangères

« Si on veut compter sur les frappes aériennes faites avec des armées étrangères dans nos pays pour être président, évidemment on ira nulle part. Parce que aujourd’hui, untel appelle l’armée française, demain un autre va appeler l’aviation chinoise et après-demain un troisième va appeler l’aviation russe. On ne s’en sortira pas comme ça. »

RFI : Jusqu’où êtes-vous prêt à aller ?

« Il n’y a pas de jusqu’où. Je dis, j’ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu’il a gagné les élections. Je dis, OK asseyons-nous et discutons, sortons les arguments. C’est tout ce que je demande. Mais on ne m’écoute pas. Il s’agit d’élections. Or, quand à la fin d’un processus électoral, deux candidats se déclarent vainqueurs, il y en a un forcément qui a été élu. Et l’autre se trompe de bonne foi ou alors il ment. Il faut régler cela. »



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