
Amadou Guèye, président de l’Unis
«Selon l’Unis, la même démarche de ces institutions, « a forcé nos états à souscrire aux plans d’ajustement structurels des années 80 pour finalement aboutir à la récupération des fleurons de l’économie par des investisseurs étrangers (ICS, Transrail, SONATEL, SENELEC, SDE, SUNEOR, etc.). Malgré ces plans, nous sommes encore dans la pauvreté économique ».
C’est ce même agenda de réformes qui organise la porosité des codes miniers et fonciers des Etats africains pour faciliter et légaliser le bradage de notre patrimoine sans que cela ne profite aux populations. Quant ces ressources seront finies ce capital étranger et ses revenus seront sortis du pays sans contrainte.
L’UNIS demande au gouvernement de se libérer des conditions imposées par cet agenda global et d’assumer les ruptures nécessaires pour porter notre propre avenir économique et social.
C’est ce même agenda de réformes qui a levé toute régulation sur le capital étranger donnant ainsi à notre économie une illusion de croissance alors que c’est essentiellement une dynamique d’investissement temporaire, le temps de dilapider nos ressources. C’est pourquoi, la croissance en Afrique est portée par l’industrie extractive.
C’est ce même agenda de réformes qui renforce l’extraversion de notre économie à travers les APE. Notre déficit commercial est à 1700 milliards fcfa.
C’est encore ce même agenda qui force nos Etats à limiter leurs ambitions à des programmes de lutte contre la pauvreté. Depuis 2000, la lutte contre la pauvreté est de mise avec le DSRP1, puis le DSRP 2 et maintenant la SNDES. Le nouveau terme de réduction des inégalités sociales emprunté par le gouvernement ne change rien à cette trajectoire sans ambition véritable. »
C’est ce même agenda de réformes qui organise la porosité des codes miniers et fonciers des Etats africains pour faciliter et légaliser le bradage de notre patrimoine sans que cela ne profite aux populations. Quant ces ressources seront finies ce capital étranger et ses revenus seront sortis du pays sans contrainte.
L’UNIS demande au gouvernement de se libérer des conditions imposées par cet agenda global et d’assumer les ruptures nécessaires pour porter notre propre avenir économique et social.
C’est ce même agenda de réformes qui a levé toute régulation sur le capital étranger donnant ainsi à notre économie une illusion de croissance alors que c’est essentiellement une dynamique d’investissement temporaire, le temps de dilapider nos ressources. C’est pourquoi, la croissance en Afrique est portée par l’industrie extractive.
C’est ce même agenda de réformes qui renforce l’extraversion de notre économie à travers les APE. Notre déficit commercial est à 1700 milliards fcfa.
C’est encore ce même agenda qui force nos Etats à limiter leurs ambitions à des programmes de lutte contre la pauvreté. Depuis 2000, la lutte contre la pauvreté est de mise avec le DSRP1, puis le DSRP 2 et maintenant la SNDES. Le nouveau terme de réduction des inégalités sociales emprunté par le gouvernement ne change rien à cette trajectoire sans ambition véritable. »
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