Si la question des réfugiés n'a pas fait l'objet d'une activité à part entière, elle était dans tous les esprits. Les deux chefs d'Etat ont cherché à rassurer sur la sécurité retrouvée dans la région. Ils ont annoncé des projets de développement comme le bitumage de routes transfrontalières et l'électrification de villages.
Le Liberia fête ses dix années de paix, l'occasion pour Ellen Johnson Sirleaf d'encourager son homologue ivoirien : « Nous n'entendons plus parler de violences transfrontalières, le nombre de réfugiés a donc baissé, a-t-elle déclaré. Le haut commissariat de l'ONU aux réfugiés prévoit que 16 000 de nos frères et sœurs de Côte d'Ivoire retourneront chez eux avant la fin de l'année et je veux applaudir mon frère, le président Alassane Ouattara. Monsieur le président nous allons travailler avec vous pour les aider à rentrer chez eux.
Si les réfugiés rencontrés par RFI assurent vouloir retourner dans leurs villages, ils demandent des assurances : retrouver leur terre, souvent vendue à leur insu pendant leur exil, pouvoir scolariser leurs enfants, reconstruire leur maison. Mais aussi la fin du racket des soldats ivoiriens postés de l'autre côté de la frontière. Alassane Ouattara n'est pas rentré dans les détails.
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