Le Parlement européen a levé l'immunité de l'eurodéputée Marine Le Pen, à la demande de la justice française, pour une affaire de diffamation à l'encontre du maire Les Républicains de Nice Christian Estrosi.
Les élus européens ont estimé n'avoir aucune raison de soupçonner que cette procédure judiciaire française soit motivée par une "intention de nuire à l'activité parlementaire ou politique de Marine Le Pen" et ont donc approuvé à main levée la levée de son immunité.
Dans cette affaire, M. Estrosi reproche à Mme Le Pen de l'avoir accusé, en mai 2015 sur iTELE/Europe 1, de financer l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), par le biais d'un loyer très modéré pour une mosquée. A une question du journaliste, "Estrosi, complice des djihadistes?", Mme Le Pen avait répondu: "lorsque l'on aide le fondamentalisme islamiste à s'installer, à diffuser, à recruter (...) quelque part, moralement, oui, on est un peu complice".
Cette procédure n'a rien à voir avec une autre demande de levée de l'immunité parlementaire de Mme Le Pen, également transmise au Parlement européen par la justice française, mais concernant cette fois l'enquête sur le caractère potentiellement fictif des emplois de certains assistants parlementaires du FN. Cette demande est en cours d'étude selon la procédure habituelle.
Les élus européens ont estimé n'avoir aucune raison de soupçonner que cette procédure judiciaire française soit motivée par une "intention de nuire à l'activité parlementaire ou politique de Marine Le Pen" et ont donc approuvé à main levée la levée de son immunité.
Dans cette affaire, M. Estrosi reproche à Mme Le Pen de l'avoir accusé, en mai 2015 sur iTELE/Europe 1, de financer l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), par le biais d'un loyer très modéré pour une mosquée. A une question du journaliste, "Estrosi, complice des djihadistes?", Mme Le Pen avait répondu: "lorsque l'on aide le fondamentalisme islamiste à s'installer, à diffuser, à recruter (...) quelque part, moralement, oui, on est un peu complice".
Cette procédure n'a rien à voir avec une autre demande de levée de l'immunité parlementaire de Mme Le Pen, également transmise au Parlement européen par la justice française, mais concernant cette fois l'enquête sur le caractère potentiellement fictif des emplois de certains assistants parlementaires du FN. Cette demande est en cours d'étude selon la procédure habituelle.
Autres articles
-
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre, annonce Emmanuel Macron
-
Gaza: "La phase la plus horrible de la campagne de famine menée par Israël", alerte un rapporteur de l’ONU
-
Tirs des soldats polonais contre des migrants à la frontière polono-biélorusse
-
Roi Philippe de Belgique: la situation à Gaza est "une honte pour l’humanité toute entière"
-
Guerre à Gaza: Israël étend son opération terrestre à Deir al-Balah, une première