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Le Sénégal ambitionne d'entrer dans le cercle restreint des pays producteur d'or



Le Sénégal ambitionne d'entrer dans le cercle restreint des pays producteur d'or

Au Sénégal tous les chemins des orpalleurs mènent à Sabadola, district aurifère à près de 700 km au sud-est de Dakar, non loin de la frontière avec le Mali.

Elles sont déjà plus d'une douzaines de firmes étrangères à explorer l'or à Sabadola, qui a été l'un des attractions du Salon international des Mines (SIM) qui vient de tenir du 12 au 15 avril à Dakar.

La manifestation a été une occasion pour ces firmes étrangères d'informer sur les résultats de leur exploration de présence.

C'est ainsi que Oromin, une firme canadienne, affirme avoir mis à jour sept gisements d'or après cinq ans d'exploration.

" Depuis fin 2005, date de démarrage de ses travaux, Oromin à mis à jour 7 gisements, 4 nouvelles découvertes récentes et 18 indices probants", confie Aziz Sy, vice-président de Oromin- Sénégal.

Ces sept gisements font un total de 75 tonnes d'or métal, d' après le calcul des ressources de la société canadienne qui, après cette découverte majeure, a sollicité une concession minière "C' est-à-dire, un permis qui l'autorise à passer à l'exploitation. Et la concession attribuée à cet effet à notre firme est de 15 ans, renouvelable autant de fois que le gisement existera", informe Jean Timothée Maty, géologue à Oromin-Sénégal.

Selon le directeur de Oromin, le Sénégal présente d'énormes potentialités, car "ce qui est en train d'être découvert, le positionne dans le top 5 en Afrique de l'Ouest", prédit M. Sy qui évalue à 5 tonnes la production sénégalaise actuelle.

A un pas du stand de Oromin, est installé une autre grosse firme minière : Randgold, une compagnie sud-africaine qui explore aussi le sous-sol sénégalais.

Randgold est déjà en phase d'exploitation dans les mines d'or du Mali et de la Côte d'Ivoire.

Au Sénégal, elle a découvert la mine de Massawa. "Ce gisement s' étend sur 8 km et seuls 4,5 km qui ont été sondés à une profondeur verticale de 250 m", renseigne le directeur de Randgold, Mouhamed David Mbaye.

Très optimiste quant à la suite des recherches, il assure que " toutes les circuits géologiques sont là, de même que toute la minéralisation, il n'y a pas de raison qu'on est pas de l'or à ces profondeurs".

La firme sud-africaine qui détient à elle seule cinq permis d' exploration, fonde son optimiste sur la proximité avec les mines d' or en exploitation au Mali.

"De l'autre côté du Mali sur la même fenêtre, il y a les mines de Lolo, Bounkoto etc. Donc, il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas les mêmes potentiel au Sénégal".

Selon le directeur des mines et de la géologie au ministère sénégalais des Mines, Moussa Sylla, la course des grandes firmes internationales vers le Sénégal s'explique à la fois par l' environnement géologique favorable et les avantages du régime fiscal de la législation minière. "Depuis 2003, le Sénégal a adopté un nouveau code minier qui vise à attirer et stimuler l' investissement dans ce secteur. Ce code a un régime minier transparent, prévisible, simple, stable et non-discriminatoire et dont l'application réduit les coûts de transaction", a-t-il expliqué.

Il s'y ajoute d'après M. Sylla que le Sud-Est du Sénégal est dans un environnement géologique extrêmement favorable à la concentration de l'or sur les sites. L'objectif du Sénégal, selon le directeur des mines, est d'entrer "dans le cercle restreint" des pays grands producteurs d'or.

A côté des firmes qui ont comme principale cible l'or, il y a celles qui s'intéressent au fer, au cuivre et à l'uranium..

Pour le fer, Arcelor Mittal est la plus en vue. Dans son stand, elle expose ses minerais de fer bruts, extraits dans le site de la Falémé (dans le Sénégal oriental). Ces minerais sont classifiés selon la quantité de fer qu'ils contiennent.

Dans la convention signée avec l'Etat du Sénégal, Arcelor Mittal doit exploiter 15 à 20 tonnes de fer pour une durée approximative de 15 à 20 ans. Il s'y ajoute, indique Cheikh Gueye, conseiller juridique de Arcelor Mittal, "la construction d'une ligne de chemin de fer qui relie la mine de Kédougou à Bargny ( nord-ouest) sur une distance de 800 km".



Xinhuanet

Vendredi 16 Avril 2010 - 12:16


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