Le cinéaste sénégalais Cheikh Ngaido Ba a tiré sa révérence ce dimanche 17 janvier 2021 à l’âge de 70 ans, à l’hôpital Principal de Dakar, des suites d’une maladie
Né le 10 juin 1949, Il appartient à la troisième génération de cinéastes sénégalais.
Formé sur le tas, il a commencé par être assistant d’autres metteurs en scène sénégalais comme Mahama Traoré, ou Ababacar Samb. En 1974, il entre à la télévision sénégalaise comme réalisateur, et dans le même temps met en scène deux courts-métrages : Tablo Ferray et Arret Car.
Le premier s’intéresse aux « déguerpis », ces habitants des quartiers misérables de Dakar, qu’on ne cesse de repousser au fur et à mesure que la ville grandit.
Le second, de même, est un film à base sociologique, malheureusement non-terminé, faute de moyens.
Avec d’autres cinéastes, il a crée un foyer de recherches dans lequel, ensemble, ils s’attachent à réfléchir à l’expression cinématographique, à une écriture spécifique.
Entre 1972-1976, il était réalisateur-producteur à l’ORTS (Office de Radio Télévision du Sénégal), l’ancêtres de l’actuelle RTS (Radio Télévision Sénégalaise).
Il était aussi le Président de l’association CINESEAS (Cinéastes Sénégalais Associés) depuis 2007, a rappelé Africultures.
PressAfrik présente ses condoléances à sa famille et au monde du cinéma sénégalais et africain.
Né le 10 juin 1949, Il appartient à la troisième génération de cinéastes sénégalais.
Formé sur le tas, il a commencé par être assistant d’autres metteurs en scène sénégalais comme Mahama Traoré, ou Ababacar Samb. En 1974, il entre à la télévision sénégalaise comme réalisateur, et dans le même temps met en scène deux courts-métrages : Tablo Ferray et Arret Car.
Le premier s’intéresse aux « déguerpis », ces habitants des quartiers misérables de Dakar, qu’on ne cesse de repousser au fur et à mesure que la ville grandit.
Le second, de même, est un film à base sociologique, malheureusement non-terminé, faute de moyens.
Avec d’autres cinéastes, il a crée un foyer de recherches dans lequel, ensemble, ils s’attachent à réfléchir à l’expression cinématographique, à une écriture spécifique.
Entre 1972-1976, il était réalisateur-producteur à l’ORTS (Office de Radio Télévision du Sénégal), l’ancêtres de l’actuelle RTS (Radio Télévision Sénégalaise).
Il était aussi le Président de l’association CINESEAS (Cinéastes Sénégalais Associés) depuis 2007, a rappelé Africultures.
PressAfrik présente ses condoléances à sa famille et au monde du cinéma sénégalais et africain.
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