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Le médiateur sulfureux à la langue fourchue (chronique d'un panafricain averti)



Le médiateur sulfureux à la langue fourchue (chronique d'un panafricain averti)
Ils ont la réputation de conseillers avisés abonnés des palais présidentiels, ils trempent, en réalité, dans des milieux lugubres, Monsieur Wangrin (Ndlr) est l’un de ces faux stratèges, vendeurs d’illusions qui nagent en eaux troubles.

Réputé comme un grand médiateur, il a murmuré, par moment, dans les oreilles attentives de Blaise Compaoré au Burkina Faso, Abdel Aziz en Mauritanie, Mohamed Bazoum au Niger et Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire. Grand opportuniste devant l’éternel, Monsieur Wangrin a fini par se découvrir auprès ces derniers. Tombé en disgrâce dans ces palais, après la découverte de ses tours de passe-passe, Wangrin a changé de stratégies et d’approches.

Un véritable prestigiateur des temps modernes, derrière son image d’homme de dialogue se cache, selon de sources concordantes, un acteur ambigu entre médiations douteuses, relations troubles avec des groupes armés et transactions opaques.
Ce passif sulfureux de ce stratège controversé n’a pas tardé à attirer l’attention de l’État malien qui suit désormais de très près ses agissements. Ces récentes joutes verbales contre des notoriétés publiques, reconnues pour leur intégrité et leur engagement pour la paix au Mali, ont fini par mettre à nue le vrai visage de cet abject individu.

Ces personnalités avaient fait l’objet d’acharnement inouï pendant la période de la MINUSMA avec l’aide des mêmes réseaux. Ces attaques sont restées sans effet. Son principal complice résiderait à Bamako. Depuis la capitale, il lui transmettrait de fausses informations. Cet individu entretiendrait des liens à la fois avec l’État malien, certains groupes terroristes et des mouvements armés rebelles. Un manipulateur notoire, connu pour ses mensonges et ses doubles jeux.
 
Des tentatives similaires ont eu lieu dans d’autres pays, comme le Maroc, et ont connu le même sort grâce à la vigilance et à l’efficacité de ses services de renseignement, ce pays a vite compris le jeu. Les services de renseignements maliens seraient dans cette dynamique. Ils veilleraient au grain et savent démêler le vrai du faux.
 
Le business de Wangrin, dit-on, repose sur des collaborations liées aux enlèvements et au blanchiment d’argent. Et maintenant, après avoir multiplié les manœuvres en Afrique, le voilà tourné vers le Moyen-Orient. Coïncidence ou pas, à peine arrivé au Qatar, le pays a subi ses premières frappes sur son sol un signe, selon certains observateurs, de la malchance ou de la mauvaise influence qui l’accompagne partout où il passe. Est-ce dire que Wangrin traine la poisse ? Malin qui pourrait répondre.
Pour sûr, aux dernières nouvelles, Wangrin a perdu toute influence en Afrique et serait sur le point d’étendre ses tentacules dans cette partie du monde. Comme le dit l’adage « laissez mouton courir Tabaski arrivera ».

À suivre.

Par "Panafricain averti"


Mercredi 8 Octobre 2025 - 13:00


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