Le président soudannais Omar el-Béchir (à droite) accueillant le président Mohamed Morsi à son arrivée à Khartoum, ce jeudi 4 avril 2013. Photo AFP / Ashraf Shazly
Entre islamistes, on devrait pouvoir se comprendre. C'est en résumé l'état d'esprit qui prévaut à Khartoum depuis l'arrivée au pouvoir en Egypte d'un président issu des Frères musulmans.
Omar el-Béchir lui-même s'appuie sur le mouvement islamique soudanais depuis son accession au pouvoir. Il avait d'ailleurs salué le renversement d'Hosni Moubarak avec qui les relations étaient médiocres.
Mais cette parenté idéologique ne suffit pas à aplanir les difficultés. Khartoum et Le Caire n'arrivent pas à mettre en œuvre l'accord dit « des quatre libertés », qui garantit aux ressortissants des deux pays la liberté de circuler, de résider, de travailler et de posséder des biens chez le voisin.
L'ouverture des passages frontaliers entre les deux pays a d'ailleurs été a nouveau repoussée, il y a plusieurs mois. Enfin, le contentieux frontalier pendant depuis 1958 n'est toujours pas résolu.
Pourtant, Khartoum fonde de grands espoir sur Le Caire notamment pour plaider sa cause auprès de Washington. Etranglé par un endettement record, étouffé par les sanctions américaines, le Soudan ne pourra entrevoir d'embellie tant que ses relations avec Washington seront mauvaises. A contrario, les liens entre le Soudan et la Libye sont forts, et Omar el-Béchir est prêt à aider Libyens et Egyptiens à améliorer leurs relations.
Source: RFI
Omar el-Béchir lui-même s'appuie sur le mouvement islamique soudanais depuis son accession au pouvoir. Il avait d'ailleurs salué le renversement d'Hosni Moubarak avec qui les relations étaient médiocres.
Mais cette parenté idéologique ne suffit pas à aplanir les difficultés. Khartoum et Le Caire n'arrivent pas à mettre en œuvre l'accord dit « des quatre libertés », qui garantit aux ressortissants des deux pays la liberté de circuler, de résider, de travailler et de posséder des biens chez le voisin.
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Source: RFI
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