Jacqueline Moudeïna (d) suspecte l'Union Africaine de manœuvres visant à repousser le procès d'Hissène Habré. (Photo : L. Correau / RFI)
acqueline Moudeïna, présidente de l'association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l'homme a appris l'existence de cette nouvelle piste rwandaise pour le procès de l'ancien président tchadien, en écoutant RFI. Celle qui est aussi l'avocate des victimes d'Hissène Habré attend de savoir combien de temps pourrait prendre la tenue d'un procès au Rwanda avant de dire officiellement si elle y est favorable ou pas mais elle suspecte l'Union africaine de faire volontairement traîner le dossier.
Le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Robert Dossou, a formulé plusieurs fois le souhait de voir juger l'ancien président tchadien en terre africaine. En 2006, alors que le Sénégal se proposait pour organiser le procès, l'Union africaine le désignait pour participer au comité des juristes africains sur l'affaire. (Rapport du comité d'éminents juristes africains sur l'affaire Hissène Habré). Regrettant le retard pris par le dossier Habré, il souligne que la question du financement d'un tel procès reste entière pour l'Union africaine, rappelant que la langue officielle du Rwanda est l'anglais, ce qui induit des frais supplémentaires pour la traduction des débats.
Après l'annulation de l'extradition d'Hissène Habré vers le Tchad, en juillet dernier, la Belgique avait rappelé qu'elle était disposée à organiser un procès en Belgique.
Hissène Habré est exilé au Sénégal depuis 1990. Il a été arrêté en 2005. L'ancien président tchadien est inculpé pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture.
En 2006, le président Abdoulaye Wade, farouche défenseur d'une option africaine du procès d'Hissène Habré avait accepté de l'organiser à Dakar à la demande de l'Union africaine. La mise en place de celui-ci est devenu un imbroglio juridique et politique. Pour se débarrasser du dossier Habré, Dakar avait annoncé l'expulsion d'Hissène Habré vers le Tchad le 9 juillet 2011 avant d'y renoncer.
Ndjamena avait alors demandé au Sénégal d'extrader l'ancien président tchadien Hissène Habré en Belgique.
Source: RFI
Le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Robert Dossou, a formulé plusieurs fois le souhait de voir juger l'ancien président tchadien en terre africaine. En 2006, alors que le Sénégal se proposait pour organiser le procès, l'Union africaine le désignait pour participer au comité des juristes africains sur l'affaire. (Rapport du comité d'éminents juristes africains sur l'affaire Hissène Habré). Regrettant le retard pris par le dossier Habré, il souligne que la question du financement d'un tel procès reste entière pour l'Union africaine, rappelant que la langue officielle du Rwanda est l'anglais, ce qui induit des frais supplémentaires pour la traduction des débats.
Après l'annulation de l'extradition d'Hissène Habré vers le Tchad, en juillet dernier, la Belgique avait rappelé qu'elle était disposée à organiser un procès en Belgique.
Hissène Habré est exilé au Sénégal depuis 1990. Il a été arrêté en 2005. L'ancien président tchadien est inculpé pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture.
En 2006, le président Abdoulaye Wade, farouche défenseur d'une option africaine du procès d'Hissène Habré avait accepté de l'organiser à Dakar à la demande de l'Union africaine. La mise en place de celui-ci est devenu un imbroglio juridique et politique. Pour se débarrasser du dossier Habré, Dakar avait annoncé l'expulsion d'Hissène Habré vers le Tchad le 9 juillet 2011 avant d'y renoncer.
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Source: RFI
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