La nouvelle hausse des prix des carburants a provoqué la colère des Libanais qui ont fermé de nombreuses routes à travers le pays mercredi. Des groupes de manifestants ont bloqué des voies à Beyrouth et Tripoli dans le nord, mais aussi l’autoroute côtière qui relie les grandes villes.
La colère des Libanais se comprend : le prix de l’essence a augmenté de 550% depuis juin. Les carburants sont presque devenus un produit de luxe : un bidon de 20 litres d’essence vaut 44% du salaire minimum, qui équivaut à 34 dollars par mois.
À cause de la crise économique, le pays perd ses élites
Cette nouvelle hausse des prix de l’essence et du mazout va forcément provoquer une flambée des prix des produits de consommation qui ont déjà considérablement augmenté en raison de l’effondrement de la livre libanaise, qui a perdu 80% de sa valeur face au dollar.
Ces chiffres illustrent parfaitement l’ampleur de la crise qui frappe le Liban depuis deux ans et qui a fait basculer 80% de la population sous le seuil de pauvreté.
Face à cette situation, des dizaines de milliers de Libanais ont choisi de partir. L’hémorragie touche essentiellement les milieux médicaux, académiques, et le personnel hautement qualifié. Le Liban se vide de ses élites.
La colère des Libanais se comprend : le prix de l’essence a augmenté de 550% depuis juin. Les carburants sont presque devenus un produit de luxe : un bidon de 20 litres d’essence vaut 44% du salaire minimum, qui équivaut à 34 dollars par mois.
À cause de la crise économique, le pays perd ses élites
Cette nouvelle hausse des prix de l’essence et du mazout va forcément provoquer une flambée des prix des produits de consommation qui ont déjà considérablement augmenté en raison de l’effondrement de la livre libanaise, qui a perdu 80% de sa valeur face au dollar.
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