Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Les détails sur les véhicules de l’OCI et de l’escorte présidentielle dilapidés et volés

Nombre de véhicules de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) se sont volatilisés. Si certains ont été emportés d’autres ont été tout bonnement vendus. C’est le cas de 4 X 4 de l’escorte présidentielle qui sont activement recherchées. Ils font actuellement l’objet de contentieux entre l’Etat et des personnalités de l’ancien régime et des poursuites judiciaires pourraient être enclenchées dans les prochains jours.



Les détails sur les véhicules de l’OCI et de l’escorte présidentielle dilapidés et volés
Les 307 véhicules reçus par l’Etat du Sénégal de pays amis dans le cadre de l’organisation du sommet de l’OCI ont été dilapidés. Ce qui peut ressortir du point de presse de la secrétaire générale de la présidence de la République, Aminata Tall.

Selon elle, «en mars 2008, l’État du Sénégal a reçu un don de 307 véhicules de l’Arabie Saoudite, du Koweït et de l’Iran dans le cadre du Sommet de l’OCI)». Et de préciser : «par différents courriers, le Ministre délégué chargé du budget notifiait à la Direction du Matériel et du Transit administratif « l’exonération des droits et taxes sur ces véhicules … offerts à l’État du Sénégal » dont 20 véhicules LEXUS et 20 véhicules MERCEDES et « objet d’une autorisation d’acceptation de don du Secrétariat général de la Présidence de la République».

Ces véhicules ont, à l’en croire, donc été acquis dans le cadre d’un don.

Aminata Tall a tenu à souligner que «mais pour ces 40 véhicules, des factures et des bordereaux de livraison émanant de différentes sociétés, s’élevant à plusieurs milliards de FCFA, adressés à la Présidence de la République, ont été retrouvés dans le dossier».

Elle a aussi signalé que «par une lettre du mois de juillet 2008 le Président de la République mettait à la disposition du Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances, un « lot de véhicules … reçus dans le cadre de l’OCI ». En mars 2011, a-t-elle poursuivi, «par différents courriers officiels, l’instruction a été donnée de prélever des véhicules sur le stock de l’OCI pour les vendre à des personnalités politiques ou du monde des affaires nommément désignées dans lesdites lettres».

La paperasse administrative a démontré selon les services de la présidence qu’un Mercedes S600 presque neuve et ayant peu roulé, a été vendue à 44 317 927 FCFA hors taxes contre un prix TTC à neuf de 139 811 481 FCFA.

«L’enquête révélera si oui ou non ces personnalités ont bénéficié de l’exonération de droits et taxes, qui avait été accordée à l’État dans le cadre du don de ces véhicules ; Il s’agit de treize (13) véhicules vendus à sept (7) personnalités, parmi lesquelles seules trois ont soldé le prix de cession», a indiqué la secrétaire générale de la présidence.

Ce ne sont pas simplement les véhicules de l’OCI qui ont disparu comme par enchantement du palais présidentiel. Des voitures de type 4 X 4 se sont aussi volatilisées.

«Des investigations sont en train d’être menées pour les neuf (9) véhicules 4X4 Ford de l’escorte présidentielle, acquis entre les deux tours de l’élection présidentielle, immatriculés de DK-3171-AN à DK-3179-AN, qui n’ont pas été retrouvés à la Présidence de la République après la passation des pouvoirs», a déclaré Aminata Tall.

Par ailleurs, a-t-elle fait savoir, «il faut également signaler que certains Ministres Conseillers, Conseillers Techniques et Chargés de mission, dont les fonctions ont pris fin le 02 avril dernier, détiennent encore par devers eux des véhicules de fonction initialement mis à leur disposition. La Présidence de la République, par un communiqué, avait demandé la restitution desdits véhicules».

Et de révéler également qu’un autre volet de ce dossier est que «six cent trente (630) véhicules, livrés par séquences (377, 208, 45 non encore reçus) ont été acquis dans la période électorale et distribués pour une bonne part à des fins électoralistes et pour les besoins de la campagne électorale. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un patrimoine de l’État, puisqu’ils ont été acquis sur un fonds spécial de 6,5 milliards de FCFA et payés entièrement au fournisseur».


Jeudi 31 Mai 2012 - 10:50


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter