Les décennies de guerre civile et le manque de moyens des autorités ont fait des côtes somaliennes un eldorado de la pêche illégale. Un phénomène à l’origine de la piraterie maritime dans la région, mais qui n’avait jamais été vraiment évalué.
Sur la période étudiée, les ONG Global Fishing Watch et Trygg Mat Tracking ont ainsi comptabilisé près de 200 navires opérant sans aucune autorisation. Ils sont pour l’écrasante majorité iraniens. Certains viennent aussi d’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka.
Une découverte fruit de plus d’un an d’études d’images satellite capables de distinguer des navires en métal, même à travers les nuages. Les criminels ont également été repérés à cause de leur utilisation de plus en plus fréquente de l’AIS, un système anticollision transmettant leurs positions en permanence.
Pour Duncan Copeland, chef analyste à Trygg Mat Tracking, « le nombre de bateaux est énorme, au-delà des capacités de n’importe quel programme national de surveillance. Ça va vider les stocks de poisson », dit-il.
Le ministre somalien de la Pêche a prévenu que « ces activités illégales ne seraient pas tolérées. Elles menacent la sécurité alimentaire, l’économique et l’environnement du pays ». Un dossier a été déposé à la Commission des Thons de l’Océan Indien. Les pays concernés, et notamment l’Iran, ont 60 jours pour enquêter et prendre des mesures.
Sur la période étudiée, les ONG Global Fishing Watch et Trygg Mat Tracking ont ainsi comptabilisé près de 200 navires opérant sans aucune autorisation. Ils sont pour l’écrasante majorité iraniens. Certains viennent aussi d’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka.
Une découverte fruit de plus d’un an d’études d’images satellite capables de distinguer des navires en métal, même à travers les nuages. Les criminels ont également été repérés à cause de leur utilisation de plus en plus fréquente de l’AIS, un système anticollision transmettant leurs positions en permanence.
Pour Duncan Copeland, chef analyste à Trygg Mat Tracking, « le nombre de bateaux est énorme, au-delà des capacités de n’importe quel programme national de surveillance. Ça va vider les stocks de poisson », dit-il.
Le ministre somalien de la Pêche a prévenu que « ces activités illégales ne seraient pas tolérées. Elles menacent la sécurité alimentaire, l’économique et l’environnement du pays ». Un dossier a été déposé à la Commission des Thons de l’Océan Indien. Les pays concernés, et notamment l’Iran, ont 60 jours pour enquêter et prendre des mesures.
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