Sur la place des Martyrs à Beyrouth, une centaine de personnes enflamment des pneus et bloquent la circulation. Fadi, la trentaine, proteste contre l’augmentation du prix de l’essence, décidée par le gouvernement. « C’est vraiment la galère totale, témoigne-t-il. Ça va toucher tout le monde au niveau du transport personnel, commun. Ça va toucher même le prix des biens comme les légumes parce qu'on a besoin de transports pour transporter ces biens. »
Une aggravation de l’inflation qui a au moins le mérite, selon le jeune homme, de faire descendre tous les Libanais dans la rue, quelle que soit leur religion ou leur couleur politique. « Il y a des militants de différents partis qui sont avec nous en route parce que la crise économique les touche aussi et ils font partie du peuple libanais, se félicite-t-il. Bienvenue à tout le monde, cette révolution n’est pas faite pour un parti politique, c’est la révolution de tout le peuple libanais. »
Des militants du Hezbollah dans les rues
Même des militants du parti chiite Hezbollah, d’habitude hostile au mouvement de contestation contre les élites né il y a un an et demi se joignent au mouvement. C’est le cas d’Haydar, 17 ans. « Je veux pouvoir manger, boire et vivre. Ce pantalon, ces claquettes, ce tee-shirt, c’est tout ce que j’ai, décrit-il. Si ma mère savait que j’étais ici, elle me taperait et me jetterait dehors. Le parti ne veut pas qu’on soit là. Mais moi, même si j’aime notre chef Nasrallah, je veux continuer de venir ici, réclamer mes droits, soutenir ceux qui n’ont plus rien et aider toute la population. »
Le militant espère que son parti finira par soutenir les blocages. Depuis le début du mouvement, il y a trois jours, la plupart des responsables politiques au pouvoir sont restés silencieux.
Une aggravation de l’inflation qui a au moins le mérite, selon le jeune homme, de faire descendre tous les Libanais dans la rue, quelle que soit leur religion ou leur couleur politique. « Il y a des militants de différents partis qui sont avec nous en route parce que la crise économique les touche aussi et ils font partie du peuple libanais, se félicite-t-il. Bienvenue à tout le monde, cette révolution n’est pas faite pour un parti politique, c’est la révolution de tout le peuple libanais. »
Des militants du Hezbollah dans les rues
Même des militants du parti chiite Hezbollah, d’habitude hostile au mouvement de contestation contre les élites né il y a un an et demi se joignent au mouvement. C’est le cas d’Haydar, 17 ans. « Je veux pouvoir manger, boire et vivre. Ce pantalon, ces claquettes, ce tee-shirt, c’est tout ce que j’ai, décrit-il. Si ma mère savait que j’étais ici, elle me taperait et me jetterait dehors. Le parti ne veut pas qu’on soit là. Mais moi, même si j’aime notre chef Nasrallah, je veux continuer de venir ici, réclamer mes droits, soutenir ceux qui n’ont plus rien et aider toute la population. »
Le militant espère que son parti finira par soutenir les blocages. Depuis le début du mouvement, il y a trois jours, la plupart des responsables politiques au pouvoir sont restés silencieux.
Autres articles
-
Le Président Bassirou Diomaye « responsabilise » le ministre des Finances et du budget, Cheikh Diba
-
Paris : un homme interpellé après avoir menacé de se faire exploser dans le consulat d'Iran
-
🛑 [DIRECT] Parlons d'actualités dans votre bloc d'information MidiKeng avec Ibrahima KABA, Economiste
-
Kenya: le chef des armées tué dans un crash d'hélicoptère, trois jours de deuil national
-
Deux suspects dans l'agression d'un proche d'Alexeï Navalny arrêtés en Pologne (président lituanien)