Les responsables du collectif Sauvons le Togo préviennent que les législatives prévues prochainement n'auront pas lieu sans dialogue préalable. Photo: l'Assemblée nationale de Lomé. PNUD
Pour Gilles Benoît Afangbedji, le bilan est sans aucun doute satisfaisant. « Avec la création du collectif Sauvons le Togo, nous avons pu empêcher le pouvoir en place d’organiser des élections non démocratiques et non transparentes, rappelle-t-il. Nous ne cesserons jamais de dire que les tortures, les mauvais traitements cruels et dégradants doivent cesser, "sur la tête de nos aïeux". »
Une fois ce bilan dressé, l’opposition veut tout faire pour parvenir à imposer l’alternance politique au Togo. Pour y parvenir, il faut encore travailler davantage, et ce, avec toutes ses composantes. Pour Aimé Gogué, membre du comité directeur du collectif, « il faudra que nous arrivions, avec nos amis qui sont membres de (la coalition) Arc-en-ciel, à nous coordonner pour présenter un front harmonisé de l’opposition. Voilà le premier point. Pour le deuxième point, il faut arriver également à montrer à la population que nous ne cherchons pas l’alternance pour l’alternance. »
Dialogue politique préalable
Les prochaines élections locales et législatives préoccupent tous les acteurs politiques. Le gouvernement les prépare activement. Le recensement électoral vient de prendre fin dans la première zone.
Les responsables du collectif Sauvons le Togo, tout en appelant leurs militants à aller s’inscrire sur les listes, avertissent qu’il n’y aura pas d’élections sans un dialogue politique préalable.
Source: RFI
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