Marc Ravalomanana, ici en février 2011, était au coeur du débat sur la loi d'amnistie mais il semble avoir changé de tactique. Reuters / Mike Hutchings
Ce devrait être le dernier acte de la longue série de débats sur l’amnistie. Si le projet de loi n’est pas modifié, l’ancien président Marc Ravalomanana condamné plusieurs fois, ne sera pas amnistié car il a été condamné pour meurtre dans l’affaire du 7 février 2009, où une trentaine de manifestants avaient été tués devant son palais. Or le meurtre fait partie des infractions non amnistiables.
Les membres de sa mouvance ne s’affichent pas vaincu pour autant : «Cela ne nous gêne en aucune mesure, affirmait, dimanche 1er avril, un des représentants de l’ancien président, Marc Ravalomanana n’est pas un meurtrier, ajoutait-il, le texte nous convient».
Etrange revirement de situation donc, après des mois de négociations sur l’octroi d’amnistie à l’ancien président en exil – qui aujourd’hui ne la revendique plus. Il compte sur les discussions avec la Communauté de développement d’Afrique australe, la SADC, pour pouvoir rentrer au pays avant les élections.
L’adoption du projet de loi d’amnistie ne devrait donc pas rencontrer de difficulté majeure, d’autant que des membres du Parlement doivent en bénéficier. Les deux assemblées se pencheront aussi sur un code d’éthique et de bonne conduite– un texte surtout destiné à éviter les actes de provocation durant cette période de transition.
Source: RFI
Les membres de sa mouvance ne s’affichent pas vaincu pour autant : «Cela ne nous gêne en aucune mesure, affirmait, dimanche 1er avril, un des représentants de l’ancien président, Marc Ravalomanana n’est pas un meurtrier, ajoutait-il, le texte nous convient».
Etrange revirement de situation donc, après des mois de négociations sur l’octroi d’amnistie à l’ancien président en exil – qui aujourd’hui ne la revendique plus. Il compte sur les discussions avec la Communauté de développement d’Afrique australe, la SADC, pour pouvoir rentrer au pays avant les élections.
L’adoption du projet de loi d’amnistie ne devrait donc pas rencontrer de difficulté majeure, d’autant que des membres du Parlement doivent en bénéficier. Les deux assemblées se pencheront aussi sur un code d’éthique et de bonne conduite– un texte surtout destiné à éviter les actes de provocation durant cette période de transition.
Source: RFI
Autres articles
-
Nigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement
-
Côte d’Ivoire: ouverture du procès de l'attaque jihadiste de Kafalo en juin 2020
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle




Nigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement


