L’adoption de cette loi est une urgence pour ces organisations puisqu’elle doit faciliter l'accès de tous les citoyens aux documents publics et permettre de réduire les risques de corruption au sein de l'administration.
Rendre le pouvoir aux citoyens et instaurer la redevabilité de l'Etat envers ces derniers, c'est la finalité de cette loi sur l'accès à l'information. Après des années de promesses et d'actions en pointillé de la part des gouvernements qui se sont succédés, la société civile s'impatiente.
« Cela fait seize ans que cette loi est en gestation alors qu'elle est fondamentale pour lutter contre la corruption. Ils ont peur de cette loi parce qu'elle va rendre publiques beaucoup d'informations qui ont toujours été inaccessibles aux citoyens, comme combien devrait recevoir un élu. Cela devra devenir systématique de rendre compte et de se dire toujours que "j'utilise l'argent du public donc je dois rendre compte auprès des citoyens de ce qui est fait », nous explique Hery Rason, directeur exécutif de l'ONG Ivorary
Une loi d'autant plus importante en temps de pandémie et de fonds accordés par les bailleurs internationaux.
« Nous, nous n'arrivons pas à accéder à l'information alors que nous ne demandons pas des informations ''secret confidentiel''. On a ressenti beaucoup de blocages concernant l'accès à l'information surtout en période d'Etat d'urgence sanitaire. Il y a eu beaucoup de scandales de corruption et ils avaient tous peur de sortir une information qui pourrait créer des scandales de corruption. Même jusqu'à maintenant, on ne peut pas dire que l'on a tous les éléments sur ce qui s'est réellement passé par rapport au Covid-19. On n'a pas encore eu le rapport officiel concernant le bilan du Covid-19. Il aurait dû sortir. C'est un document qui doit être public. Ce genre de choses limite énormément notre action au sein de la société civile. L'accès à l'information est un droit qu'on ne devrait même pas revendiquer. C'est un droit tout à fait naturel », ajoute.t-il.
Avec une note de 25/100, Madagascar se place au 149ème rang sur 180 pays, dans le classement mondial annuel de Transparency International sur la perception de la corruption.
La société civile demande, notamment, que ce projet de loi soit soumis au Parlement lors de cette dernière session parlementaire de l'année et que son contenu soit rendu public.
Rendre le pouvoir aux citoyens et instaurer la redevabilité de l'Etat envers ces derniers, c'est la finalité de cette loi sur l'accès à l'information. Après des années de promesses et d'actions en pointillé de la part des gouvernements qui se sont succédés, la société civile s'impatiente.
« Cela fait seize ans que cette loi est en gestation alors qu'elle est fondamentale pour lutter contre la corruption. Ils ont peur de cette loi parce qu'elle va rendre publiques beaucoup d'informations qui ont toujours été inaccessibles aux citoyens, comme combien devrait recevoir un élu. Cela devra devenir systématique de rendre compte et de se dire toujours que "j'utilise l'argent du public donc je dois rendre compte auprès des citoyens de ce qui est fait », nous explique Hery Rason, directeur exécutif de l'ONG Ivorary
Une loi d'autant plus importante en temps de pandémie et de fonds accordés par les bailleurs internationaux.
« Nous, nous n'arrivons pas à accéder à l'information alors que nous ne demandons pas des informations ''secret confidentiel''. On a ressenti beaucoup de blocages concernant l'accès à l'information surtout en période d'Etat d'urgence sanitaire. Il y a eu beaucoup de scandales de corruption et ils avaient tous peur de sortir une information qui pourrait créer des scandales de corruption. Même jusqu'à maintenant, on ne peut pas dire que l'on a tous les éléments sur ce qui s'est réellement passé par rapport au Covid-19. On n'a pas encore eu le rapport officiel concernant le bilan du Covid-19. Il aurait dû sortir. C'est un document qui doit être public. Ce genre de choses limite énormément notre action au sein de la société civile. L'accès à l'information est un droit qu'on ne devrait même pas revendiquer. C'est un droit tout à fait naturel », ajoute.t-il.
Avec une note de 25/100, Madagascar se place au 149ème rang sur 180 pays, dans le classement mondial annuel de Transparency International sur la perception de la corruption.
La société civile demande, notamment, que ce projet de loi soit soumis au Parlement lors de cette dernière session parlementaire de l'année et que son contenu soit rendu public.
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