Des habitants qui vaquent à leurs occupations et des embouteillages au milieu des blindés, camions et pick-up des forces de l’ordre. Si 500 militaires ont été déployés dans les rues pour faire respecter les mesures de confinement, ils peinent à se faire entendre par la population. Dans le centre de la capitale, sur le rebord d’un escalier Albert a installé comme chaque jour son stand de vente de lunettes: « Ce n’est pas une solution de forcer les gens à rentrer chez eux parce que chacun doit manger et faire vivre sa famille, payer son loyer... Jusqu’à maintenant, on n’a rien vendu parce que les policiers nous courent après et on doit se cacher et revenir ici ensuite. Ils nous ont dit de rentrer chez nous et on leur a répondu qu’on ne peut pas se confiner alors qu’on n’a rien à manger ».
Des centaines de petits commerçants de rue ont bravé l’interdiction de sortir malgré la suspension des transports en commun et la recrudescence du coronavirus, notamment dans le 1er arrondissement, l’un des plus touchés. C’est le cas d’Irène qui tente de vendre des tissus: « J’ai peur mais je n’ai pas le choix. Si nous ne sortons pas, ce n'est pas de la maladie que nous allons mourir mais de faim ! Nous n’avons pas d’économies ! Qu’est-ce qu’on va faire si on ne peut plus manger ? Se voler les uns les autres ? ».
Un retour au confinement que d’autres approuvent comme Voahirana retraitée: « C’est la seule solution mais on en serait pas là si le premier confinement avait été strict et les contrôles plus drastiques ».
Les contrôles se sont renforcés dans l’après-midi avec des barrages dans certains quartiers. L’effervescence habituelle de la ville est retombée aux alentours de 14h00.
Des centaines de petits commerçants de rue ont bravé l’interdiction de sortir malgré la suspension des transports en commun et la recrudescence du coronavirus, notamment dans le 1er arrondissement, l’un des plus touchés. C’est le cas d’Irène qui tente de vendre des tissus: « J’ai peur mais je n’ai pas le choix. Si nous ne sortons pas, ce n'est pas de la maladie que nous allons mourir mais de faim ! Nous n’avons pas d’économies ! Qu’est-ce qu’on va faire si on ne peut plus manger ? Se voler les uns les autres ? ».
Un retour au confinement que d’autres approuvent comme Voahirana retraitée: « C’est la seule solution mais on en serait pas là si le premier confinement avait été strict et les contrôles plus drastiques ».
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