Béatrice Atallah, la présidente de la Cénit. AFP PHOTO / ANDREEA CAMPEANU
Tous les candidats à l’élection présidentielle figureront sur un seul et même bulletin dont l’impression sera financée par l’Etat. De quoi assurer une plus grande égalité des chances entre tous les prétendants selon Sahondra Rabenarivo, juriste, membre de l’Observatoire de la vie publique :
« Avant, chaque candidat fournissait ses bulletins de vote négociés avec les imprimeries. Il fallait vraiment être influent. Il y avait aussi le problème de l’acheminement. Le candidat de l’administration envoyait ses bulletins de vote avec tous les matériels de vote. Les autres candidats se débrouillaient tous seuls et cela était un avantage très important pour le candidat du pouvoir ».
Le bulletin unique devrait aussi rendre plus difficile l’achat des voix. « Avec les bulletins séparés avant, on pouvait sortir du bureau de vote et à 250 mètres où il n’y avait plus d’observateurs, prouver à quelconque personne comment on avait voté en lui montrant les bulletins qu’on n’avait pas versés. Et collecter à ce moment là, les 5 000 ariary ou le sac de riz ou la prime pour le vote », précise Sahondra Rabenarivo.
Les imprimeurs sud-africains semblent bien placés pour réaliser ces bulletins uniques. La commission électorale de leur pays a promis, en effet, une aide pour les transporter dans tout Madagascar si le marché leur revient.
Source: RFI
« Avant, chaque candidat fournissait ses bulletins de vote négociés avec les imprimeries. Il fallait vraiment être influent. Il y avait aussi le problème de l’acheminement. Le candidat de l’administration envoyait ses bulletins de vote avec tous les matériels de vote. Les autres candidats se débrouillaient tous seuls et cela était un avantage très important pour le candidat du pouvoir ».
Le bulletin unique devrait aussi rendre plus difficile l’achat des voix. « Avec les bulletins séparés avant, on pouvait sortir du bureau de vote et à 250 mètres où il n’y avait plus d’observateurs, prouver à quelconque personne comment on avait voté en lui montrant les bulletins qu’on n’avait pas versés. Et collecter à ce moment là, les 5 000 ariary ou le sac de riz ou la prime pour le vote », précise Sahondra Rabenarivo.
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