Au Mali, le fils président Ibrahim Boubacar Keita, Karim Keita, a décidé de se retirer en toute responsabilité, à compter de ce jour de la Présidence de la Commission Défense nationale, Sécurité et Protection civile de l’Assemblée nationale.
« Notre pays traverse des heures difficiles. Alors que des groupes armés continuent de faire parler les armes et d’endeuiller nos populations, certains à Bamako pour l’essentiel ont choisi de se préoccuper non pas de l’intérêt supérieur de la Nation, des préoccupations partagées par l’ensemble de nos populations, mais plutôt de satisfaire des ambitions et des intérêts personnels », a d’emblée expliqué Karim Keita.
Et de poursuivre : « Au lieu d’alimenter le débat public par des propositions constructives, une critique de l’action gouvernementale étayée par des faits établis et indiscutables, au lieu de chercher à renforcer l’union des Maliennes et des Maliens durement éprouvés par les exactions terroristes et par la crise sanitaire liée à l’apparition de la COVID-19, c’est à une avalanche de discours simplistes, de slogans populistes, d’accusations infondées que nous assistons ».
Le président de la Commission Défense nationale, Sécurité et Protection civile de l’Assemblée nationale a déploré le fait que certains ont fait de sa modeste personne un fonds de commerce politique, d’autres un déversoir de leurs ambitions inassouvies.
En décidant d’entrer dans la vie publique, Karim Keita soutient qu’il savait que son action serait scrutée, analysée, commentée. Mais n’imaginait pas que l’injure, la calomnie, le mensonge seraient à ce point convoqués pour dénaturer et dissimuler son action au service des Maliennes et des Maliens.
« Certes, j’ai commis des erreurs. Qui n’en commet pas ? Mais qui, mieux que les électeurs de la circonscription électorale de la Commune II du district de Bamako, qui m’ont donné mandat de les représenter à l’Assemblée nationale en 2013, sont les mieux placés pour juger mon action publique ? Qui, mieux que les électeurs de ma circonscription électorale peuvent juger mon bilan de député? », pose-t-il.
Face à ses critiques, le fils du président IBK dit ne plus souhaiter être un argument pour des personnes en mal de programme, ni être un frein au dialogue entre Maliens pour aboutir à un apaisement de la situation socio-politique de notre pays. C’est pourquoi, il a décidé, en toute responsabilité, de se retirer à compter de ce jour de la Présidence de la Commission Défense nationale, Sécurité et Protection civile de l’Assemblée nationale.
« En tant que simple député, démocrate convaincu et républicain déterminé, je continuerai de consacrer mon énergie au service des électrices et des électeurs de la Commune II de Bamako, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Maliennes et des Maliens » a-t-il soutenu. Avant d’envoyer une pensée émue pour son oncle Soumaila Cissé, priant Dieu pour qu’il retrouve sa famille et ses proches dans les meilleurs délais.
« Notre pays traverse des heures difficiles. Alors que des groupes armés continuent de faire parler les armes et d’endeuiller nos populations, certains à Bamako pour l’essentiel ont choisi de se préoccuper non pas de l’intérêt supérieur de la Nation, des préoccupations partagées par l’ensemble de nos populations, mais plutôt de satisfaire des ambitions et des intérêts personnels », a d’emblée expliqué Karim Keita.
Et de poursuivre : « Au lieu d’alimenter le débat public par des propositions constructives, une critique de l’action gouvernementale étayée par des faits établis et indiscutables, au lieu de chercher à renforcer l’union des Maliennes et des Maliens durement éprouvés par les exactions terroristes et par la crise sanitaire liée à l’apparition de la COVID-19, c’est à une avalanche de discours simplistes, de slogans populistes, d’accusations infondées que nous assistons ».
Le président de la Commission Défense nationale, Sécurité et Protection civile de l’Assemblée nationale a déploré le fait que certains ont fait de sa modeste personne un fonds de commerce politique, d’autres un déversoir de leurs ambitions inassouvies.
En décidant d’entrer dans la vie publique, Karim Keita soutient qu’il savait que son action serait scrutée, analysée, commentée. Mais n’imaginait pas que l’injure, la calomnie, le mensonge seraient à ce point convoqués pour dénaturer et dissimuler son action au service des Maliennes et des Maliens.
« Certes, j’ai commis des erreurs. Qui n’en commet pas ? Mais qui, mieux que les électeurs de la circonscription électorale de la Commune II du district de Bamako, qui m’ont donné mandat de les représenter à l’Assemblée nationale en 2013, sont les mieux placés pour juger mon action publique ? Qui, mieux que les électeurs de ma circonscription électorale peuvent juger mon bilan de député? », pose-t-il.
Face à ses critiques, le fils du président IBK dit ne plus souhaiter être un argument pour des personnes en mal de programme, ni être un frein au dialogue entre Maliens pour aboutir à un apaisement de la situation socio-politique de notre pays. C’est pourquoi, il a décidé, en toute responsabilité, de se retirer à compter de ce jour de la Présidence de la Commission Défense nationale, Sécurité et Protection civile de l’Assemblée nationale.
« En tant que simple député, démocrate convaincu et républicain déterminé, je continuerai de consacrer mon énergie au service des électrices et des électeurs de la Commune II de Bamako, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Maliennes et des Maliens » a-t-il soutenu. Avant d’envoyer une pensée émue pour son oncle Soumaila Cissé, priant Dieu pour qu’il retrouve sa famille et ses proches dans les meilleurs délais.
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