Au Mali, les autorités maliennes ont procédé à une vague d’arrestations au sein de l’armée. Au moins 45 militaires dont deux généraux soupçonnés de vouloir « déstabiliser la transition » sont aux arrêts. Les arrestations continuent.
À Bamako, les arrestations se poursuivent dans les rangs de l’armée. Dans l’après-midi de ce dimanche 10 août, deux autres militaires ont été arrêtés à leur domicile. Comme les autres hommes en uniforme, déjà interpellés, ils ne sont plus libres de leurs mouvements… et leurs proches sont sans nouvelles.
Dans la nuit de dimanche à lundi, au moins deux militaires appartenant à la garde nationale, une composante de l’armée malienne, ont été arrêtés. La garde nationale est le corps d’origine du ministre de la Défense, le général Sadio Camara, poids lourd de la junte. À ce jour, il n’est pas du tout inquiété.
Au total, selon nos recoupements, au moins 45 militaires ont déjà été interpellés.
Officiellement, la junte malienne n’a pas encore communiqué sur l’affaire, mais dans les rangs de l’armée, une réaction : « Le règlement militaire est clair. Ils ont voulu déstabiliser la transition et ils sont aux arrêts », confie un officier supérieur proche de la junte.
D’après nos informations, au moins 37 militaires sont pour le moment aux arrêts. Parmi eux, au moins deux généraux. Il y a d'abord le général Abass Dembélé, très populaire au sein des troupes, était dans le commandement, dans le nord du Mali, avant d’être nommé gouverneur de la région de Mopti, dans le centre. Il a été récemment limogé de ce poste par la junte sans explications officielles. Il y a ensuite Nema Sagara, général de brigade à l’état-major de l’armée de l’air. C’est l’une des rares femmes militaires les plus hauts placées dans la hiérarchie de l’armée malienne.
Des observateurs sont divisés sur cette nouvelle « tentative de déstabilisation de la transition ». « S’agit-il d’une réalité ou d’un montage pour éliminer des militaires gênants ? », s’interroge, de son côté, un homme politique malien.
À Bamako, les arrestations se poursuivent dans les rangs de l’armée. Dans l’après-midi de ce dimanche 10 août, deux autres militaires ont été arrêtés à leur domicile. Comme les autres hommes en uniforme, déjà interpellés, ils ne sont plus libres de leurs mouvements… et leurs proches sont sans nouvelles.
Dans la nuit de dimanche à lundi, au moins deux militaires appartenant à la garde nationale, une composante de l’armée malienne, ont été arrêtés. La garde nationale est le corps d’origine du ministre de la Défense, le général Sadio Camara, poids lourd de la junte. À ce jour, il n’est pas du tout inquiété.
Au total, selon nos recoupements, au moins 45 militaires ont déjà été interpellés.
Officiellement, la junte malienne n’a pas encore communiqué sur l’affaire, mais dans les rangs de l’armée, une réaction : « Le règlement militaire est clair. Ils ont voulu déstabiliser la transition et ils sont aux arrêts », confie un officier supérieur proche de la junte.
D’après nos informations, au moins 37 militaires sont pour le moment aux arrêts. Parmi eux, au moins deux généraux. Il y a d'abord le général Abass Dembélé, très populaire au sein des troupes, était dans le commandement, dans le nord du Mali, avant d’être nommé gouverneur de la région de Mopti, dans le centre. Il a été récemment limogé de ce poste par la junte sans explications officielles. Il y a ensuite Nema Sagara, général de brigade à l’état-major de l’armée de l’air. C’est l’une des rares femmes militaires les plus hauts placées dans la hiérarchie de l’armée malienne.
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