Une décision « incompréhensible. » Pour les groupes loyalistes de la Plateforme, le projet du gouvernement d'organiser les élections régionales et communales à la fin du mois prochain « n'est pas en harmonie avec les objectifs de paix et de réconciliation tant recherchées. »
Et de rappeler que l'accord de paix, censé s'appliquer depuis juin dernier, prévoit une « période intérimaire » de 18 à 24 mois après la signature, durant laquelle des « mesures exceptionnelles » doivent être prises pour les régions du Nord. Ces mesures, essentiellement administratives et législatives, devant justement permettre la tenue des élections. Enfin, la Plateforme juge « pratiquement impossible » d'organiser des élections dans le Nord, en raison de « la situation d'insécurité actuelle ».
Les régionales et les communales maliennes ont déjà été repoussées par deux fois depuis mars 2014. Un nouveau report obligerait Bamako à mettre en place des autorités transitoires, aux contours très flous à ce jour.
La période intérimaire prévue par l'accord de paix est également censée permettre aux quelque 137 000 réfugiés qui vivent toujours hors du Mali de rentrer chez eux, dans le Nord, et donc de participer aux élections. Un objectif qui ne sera vraisemblablement pas atteint du jour au lendemain.
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