M. Ly fait état de « dysfonctionnements » et d’ »insuffisances (….) dans la marche du gouvernement qui réduisent grandement sa capacité à relever les défis », dans sa lettre de démission dont l’AFP s’est procuré une copie. Il souligne n’avoir pas pu « convaincre » le président Keïta de changer de cap dans la gouvernance du pays.
« En conséquence, en considération de ces vues différentes qui ne me mettent pas dans la position de remplir la mission que vous m’avez confiée, je suis au regret de vous présenter ma démission du poste de Premier ministre », ajoute-t-il.
La démission de M. Ly et son remplacement par le ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara, avaient été annoncés dans la nuit de samedi à dimanche dans un communiqué officiel lu à la télévision nationale.
« Lorsque vous avez la charge de diriger un gouvernement, vous devez avoir les mains libres pour travailler. Si ce n’est plus le cas, il faut tirer les conséquences, c’est ce que M. Ly vient de faire », a déclaré un proche du Premier ministre démissionnaire à l’AFP.
Selon lui, « de manière insistante depuis début mars 2014, Oumar Tatam Ly attirait l’attention » du président Keïta sur le fait « qu’il fallait non seulement restructurer l’équipe gouvernementale, mais changer les vieilles habitudes de gestion au Mali ».
Selon un diplomate occidental dans la capitale malienne, interrogé par l’AFP, « très rapidement, la situation politique pourrait devenir fragile à Bamako si le nouveau gouvernement ne fixe pas des objectifs clairs, avec des priorités à dégager ».
Ancien maire de la Commune 4 de Bamako, il est considéré, même par ses adversaires, comme « une véritable boîte à idées ». Il y a quelques années, il fut le premier responsable politique malien à rendre public son patrimoine dès sa prise de fonction comme maire.
Candidat à la présidentielle de l’an dernier, il avait obtenu 1,5% des voix.
M. Mara « a engagé dimanche les consultations pour la formation du nouveau gouvernement » dont la composition pourrait être connue d’ici à la fin de la semaine prochaine, a indiqué à l’AFP un membre de son entourage.
« En conséquence, en considération de ces vues différentes qui ne me mettent pas dans la position de remplir la mission que vous m’avez confiée, je suis au regret de vous présenter ma démission du poste de Premier ministre », ajoute-t-il.
La démission de M. Ly et son remplacement par le ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, Moussa Mara, avaient été annoncés dans la nuit de samedi à dimanche dans un communiqué officiel lu à la télévision nationale.
« Lorsque vous avez la charge de diriger un gouvernement, vous devez avoir les mains libres pour travailler. Si ce n’est plus le cas, il faut tirer les conséquences, c’est ce que M. Ly vient de faire », a déclaré un proche du Premier ministre démissionnaire à l’AFP.
Selon lui, « de manière insistante depuis début mars 2014, Oumar Tatam Ly attirait l’attention » du président Keïta sur le fait « qu’il fallait non seulement restructurer l’équipe gouvernementale, mais changer les vieilles habitudes de gestion au Mali ».
Selon un diplomate occidental dans la capitale malienne, interrogé par l’AFP, « très rapidement, la situation politique pourrait devenir fragile à Bamako si le nouveau gouvernement ne fixe pas des objectifs clairs, avec des priorités à dégager ».
Le profil du nouveau Premier ministre peut être un atout « si le chef de l’Etat malien lui reconnaît ses prérogatives et le laisse travailler », a ajouté ce diplomate.M. Mara, âgé de 39 ans et expert-comptable de formation, dirige une petite formation politique, Yéléma, qui a un seul élu à l’assemblée nationale (sur 147 députés).
Ancien maire de la Commune 4 de Bamako, il est considéré, même par ses adversaires, comme « une véritable boîte à idées ». Il y a quelques années, il fut le premier responsable politique malien à rendre public son patrimoine dès sa prise de fonction comme maire.
Candidat à la présidentielle de l’an dernier, il avait obtenu 1,5% des voix.
M. Mara « a engagé dimanche les consultations pour la formation du nouveau gouvernement » dont la composition pourrait être connue d’ici à la fin de la semaine prochaine, a indiqué à l’AFP un membre de son entourage.
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