De retour de Ménaka où il a séjourné avec des représentants de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) et de la médiation, le porte-parole de la Plateforme affirme qu’en l’état actuel des choses, les groupes armés pro-gouvernement malien ne quitteront pas la ville contrairement aux engagements pris notamment à Alger par l’Etat malien. « On a rencontré les populations, on a rencontré les notables, des hommes politiques, explique Maître Harouna Toureh de la Plateforme. Ils nous ont tous demandé de rester parce qu’ils estiment que ni la Minusma [la force onusienne, ndlr], ni l’armée malienne en l’état actuel ne peuvent apporter la sécurité». A la question de savoir si ses forces restent à Ménaka, la réponse est donc sans détour : « Oui ».
La Coordination des mouvements de l’Azawad réagit. « Nous, on s’en tient au document que nous avons signé à Alger et nous pensons que la Plateforme doit quitter Ménaka, la sécurisation de la ville à la Minusma et arrêter de faire monter les enchères », répond l’un de ses membres de la CMA, Almou Ag Mohamed. Alors la présence de la CMA à Bamako, le 20 juin prochain pour la signature de l’accord de paix, est-elle désormais compromise ? « Je ne peux pas vous en dire quelque chose pour l’instant. On va se concerter».
La Coordination des mouvements de l’Azawad réagit. « Nous, on s’en tient au document que nous avons signé à Alger et nous pensons que la Plateforme doit quitter Ménaka, la sécurisation de la ville à la Minusma et arrêter de faire monter les enchères », répond l’un de ses membres de la CMA, Almou Ag Mohamed. Alors la présence de la CMA à Bamako, le 20 juin prochain pour la signature de l’accord de paix, est-elle désormais compromise ? « Je ne peux pas vous en dire quelque chose pour l’instant. On va se concerter».
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