Le Français Philippe Verdon à Moroni, aux Comores, en janvier 2004. AFP PHOTO/YOUSSOUF IBRAHIM
Une balle en pleine tête. Le mode opératoire est caractéristique du groupe Aqmi. Mais après les résultats de l’autopsie de Philippe Verdon, sa famille et ses proches s'interrogent désormais sur les raisons qui ont entraîné la mort.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué cette exécution en « représailles de l'intervention militaire française », indiquait le communiqué du mouvement. L'annonce de son exécution, mi-mars, correspond d'ailleurs à la grande offensive militaire française dans le massif du Tighargar contre le fief d'Aqmi.
L'hypothèse de la maladie
Mais Philippe Verdon était malade. « Il a peut-être été tué parce qu'il était au plus mal », avance Pascal Lupart, le président du comité de soutien. « C'est une hypothèse qui pourrait devenir une vérité », ajoute-t-il.
D'après différentes sources, Philippe Verdon aurait été détenu l'an dernier par les jihadistes à Tombouctou. Il a ensuite été déplacé vers le nord du Mali au début de l'offensive française. Les ravisseurs, poussés à la fuite, ont donc peut-être décidé de l'abandonner et de le tuer.
À Paris, l'enquête préliminaire pour enlèvement lancée au moment du rapt en novembre 2011 vient d'être élargie aux chefs de séquestration suivie de mort et d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste. François Hollande a affirmé que tout serait fait pour que les responsables de la mort de Philippe Verdon soient arrêtés et présentés devant la justice.
Inquiétude des familles des autres otages
Les familles des autres otages détenus dans le Sahel sont inquiètes. Notamment celle de Gilberto Léal Rodriguez enlevé en novembre 2012 par le MUJAO. Sa famille, sa soeur Irène, ont souhaité diffuser sur notre antenne un message de soutien, à l'occasion de l'anniversaire de l'otage français.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a revendiqué cette exécution en « représailles de l'intervention militaire française », indiquait le communiqué du mouvement. L'annonce de son exécution, mi-mars, correspond d'ailleurs à la grande offensive militaire française dans le massif du Tighargar contre le fief d'Aqmi.
L'hypothèse de la maladie
Mais Philippe Verdon était malade. « Il a peut-être été tué parce qu'il était au plus mal », avance Pascal Lupart, le président du comité de soutien. « C'est une hypothèse qui pourrait devenir une vérité », ajoute-t-il.
D'après différentes sources, Philippe Verdon aurait été détenu l'an dernier par les jihadistes à Tombouctou. Il a ensuite été déplacé vers le nord du Mali au début de l'offensive française. Les ravisseurs, poussés à la fuite, ont donc peut-être décidé de l'abandonner et de le tuer.
À Paris, l'enquête préliminaire pour enlèvement lancée au moment du rapt en novembre 2011 vient d'être élargie aux chefs de séquestration suivie de mort et d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste. François Hollande a affirmé que tout serait fait pour que les responsables de la mort de Philippe Verdon soient arrêtés et présentés devant la justice.
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