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Mali: quid de la présence militaire française dans le pays ?

Parmi les questions que le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, aura à traiter, celle de l'avenir de la présence militaire française au Mali. Une présence qu'il estime pour l'instant nécessaire, selon ses proches, au regard de la persistance des menaces sécuritaires et du chantier à venir de réforme de l'armée.



Les trois chefs d’état-major des forces au Mali, le général malien Ibrahima Dahirou Dembélé, le général rwandais Jean-Bosco Kazura, patron de la Minusma, et le général français De Saint-Quentin commandant de l’opération Serval à Kidal. RFI/Claude Verlon
Les trois chefs d’état-major des forces au Mali, le général malien Ibrahima Dahirou Dembélé, le général rwandais Jean-Bosco Kazura, patron de la Minusma, et le général français De Saint-Quentin commandant de l’opération Serval à Kidal. RFI/Claude Verlon
Dans le programme de campagne d’Ibrahim Boubacar Keïta intitulé Pour l’honneur du Mali, le candidat IBK restait silencieux sur l’avenir de la présence militaire française. Pour défendre l’idée d’une refondation de l’armée malienne, il se contentait de lancer, à l’attention de ses concitoyens : «Maliens, allons nous avoir toujours besoin des soldats européens pour assurer la défense de notre territoire ?»
«Le président Ibrahim Boubacar Keïta estime qu’une présence militaire dissuasive est pour l’instant nécessaire, explique son entourage. Il pense que toutes les menaces n’ont pas disparu par miracle… et que des questions de sécurité très sérieuses continuent à se poser…»
«La réforme de l’armée nationale malienne demandera par ailleurs un accompagnement, ajoute cette source, et le président estime que cet accompagnement est tout à fait ‘souhaitable et souhaité' ».
Ibrahim Boubacar Keïta ne craint-il pas que cette présence étrangère porte atteinte à la souveraineté malienne ? «Les forces étrangères sont les bienvenues tant que leur présence est nécessaire, répète un conseiller. Le président, poursuit-il, est dans une relation de confiance avec la France, il sait que ses amis français connaissent son intransigeance sur les questions de souveraineté et qu’ils la respectent».

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Lundi 19 Août 2013 - 13:50


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