«Du point de vue des droits humains, le harcèlement, la persécution qui était le maitre-mot des partisans de Khalifa Sall semble se confirmer », a déclaré Me Assane Dioma Ndiaye qui commentait la décision de Macky Sall de révoquer le maire de Dakar de ses fonctions.
Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) de poursuivre : «A supposer même que nous fûmes dans l’hypothèse d’une décision définitive, l’élégance républicaine voudrait que l’on agisse pas de la sorte».
S’attaquant à l’«illégalité » du décret sur la Rfm, Me Ndiaye explique : il y a une erreur de droit manifeste qui entoure cette décision parce que cette décision n’est pas revêtue de l’autorité de la chose jugée et le délai de pourvoi suspend cette décision. Déjà du point de vue légal cette décision est manifestement illégale. Mais du point de vue de la morale et de l’éthique, nous devons encore faire des progrès en Afrique et les chefs d’Etat devraient s’entourer de compétences en droit. Ce sont des erreurs qui ne se pardonnent pas».
Avant d’ajouter : «C’est le plus mauvais moment pour prendre cette décision parce que même si au temps de la première on aurait compris, mais là la loi dit qu’après l’intervention d’un arrêt, le délai de droit est suspensif donc c’est encore beaucoup plus grave».
Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) de poursuivre : «A supposer même que nous fûmes dans l’hypothèse d’une décision définitive, l’élégance républicaine voudrait que l’on agisse pas de la sorte».
S’attaquant à l’«illégalité » du décret sur la Rfm, Me Ndiaye explique : il y a une erreur de droit manifeste qui entoure cette décision parce que cette décision n’est pas revêtue de l’autorité de la chose jugée et le délai de pourvoi suspend cette décision. Déjà du point de vue légal cette décision est manifestement illégale. Mais du point de vue de la morale et de l’éthique, nous devons encore faire des progrès en Afrique et les chefs d’Etat devraient s’entourer de compétences en droit. Ce sont des erreurs qui ne se pardonnent pas».
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