Deux organisations demandent la libération des trois journalistes incarcérés le 3 novembre 2025 au Niger pour « complicité de diffusion de document de nature à troubler l'ordre public ». Trois autres sont inculpés, dont Moussa Kaka, directeur de la Radiotélévision Saraounia, et correspondant de RFI jusqu'à l'interdiction de notre diffusion dans ce pays il y a plus de deux ans. La section nigérienne de Transparency International et l'organisation de défense de la liberté d'expression Article 19 interpellent les autorités nigériennes et appellent à la fin des poursuites.
« Diffuser une invitation à un événement public n'est pas un crime », écrit Article 19 dans son communiqué. Comme Transparency International Niger, l'organisation appelle à la libération des journalistes incarcérés à Kollo depuis le début de la semaine, et à l'abandon des charges. Ils sont accusés d'avoir relayé une invitation à un point de presse du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Transparency Niger attire aussi l'attention sur les autres journalistes actuellement en détention : huit au total, dont Ali Soumana, directeur de publication du journal Le Courrier.
« Une logique récurrente de censure et de contrôles des médias »
Les deux organisations dénoncent une attaque contre la liberté d'expression et une violation des engagements internationaux pris par Niamey. Pour Article 19, la détention des trois journalistes est une « mesure punitive qui s'inscrit dans une logique récurrente de censure et de contrôles des médias » au Niger, où journalistes et activistes, poursuit l'organisation, sont « régulièrement réprimés pour des opinions ou des informations jugées discordantes ».
Pour Transparency, l'objectif est « d'anéantir le contrepouvoir médiatique ». Or, rappelle l'ONG, un journalisme libre est un rempart contre l'opacité, la corruption et la mal gouvernance.
« Diffuser une invitation à un événement public n'est pas un crime », écrit Article 19 dans son communiqué. Comme Transparency International Niger, l'organisation appelle à la libération des journalistes incarcérés à Kollo depuis le début de la semaine, et à l'abandon des charges. Ils sont accusés d'avoir relayé une invitation à un point de presse du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie. Transparency Niger attire aussi l'attention sur les autres journalistes actuellement en détention : huit au total, dont Ali Soumana, directeur de publication du journal Le Courrier.
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