L'Iranien Azim Aghajani lors de son procès devant la Haute cour fédérale à Lagos, le 13 mai 2013. AFPPHOTO/PIUS UTOMI EKPEI
Voilà bientôt trois ans qu'Azim Aghajani a été arrêté au Nigéria. Devant la Haute cour fédérale, il a été présenté comme un membre des gardiens de la Révolution iranienne. Lui-même nie, affirmant n'être qu'un homme d'affaires de Téhéran.
Il avait été interpellé en 2010 au sujet de 13 conteneurs transportés par navire depuis l'Iran et saisis au port de Lagos. Interrogé par les douanes, Azim Aghajani prétendait alors qu'ils ne contenaient que des matériaux de construction. Mais les services de sécurité avaient découvert, cachée au milieu, une grosse cargaison d'armes, des roquettes et des grenades entre autres.
Des armes vers la Gambie
L’affaire, à l'époque, avait fait grand bruit et alimenté les spéculations, l'Iran étant sous le coup de sanctions de l'ONU lui interdisant notamment de vendre des armes. L'enquête avait ensuite révélé que l'armement devait être acheminé jusqu'en Gambie. Une révélation qui avait jeté un froid, non seulement entre Banjul et Téhéran, mais aussi entre le Sénégal et l'Iran, Dakar estimant que ces armes étaient à terme destinées aux rebelles casamançais du MFDC.
En attendant, c'est donc au Nigeria qu'Azim Aghajani a été jugé. Avec un complice nigérian, il a été condamné hier à cinq ans de prison pour importation illégale d'armes, une peine qu'ils ont déjà purgée pour moitié.
Source: RFI
Il avait été interpellé en 2010 au sujet de 13 conteneurs transportés par navire depuis l'Iran et saisis au port de Lagos. Interrogé par les douanes, Azim Aghajani prétendait alors qu'ils ne contenaient que des matériaux de construction. Mais les services de sécurité avaient découvert, cachée au milieu, une grosse cargaison d'armes, des roquettes et des grenades entre autres.
Des armes vers la Gambie
L’affaire, à l'époque, avait fait grand bruit et alimenté les spéculations, l'Iran étant sous le coup de sanctions de l'ONU lui interdisant notamment de vendre des armes. L'enquête avait ensuite révélé que l'armement devait être acheminé jusqu'en Gambie. Une révélation qui avait jeté un froid, non seulement entre Banjul et Téhéran, mais aussi entre le Sénégal et l'Iran, Dakar estimant que ces armes étaient à terme destinées aux rebelles casamançais du MFDC.
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Source: RFI
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