« Tout se passe ici ». L’atelier est installé dans la cour d’une concession familiale. Nous sommes dans le quartier populaire de la Médina, à Dakar… Pape Cheikh Lamotte, dit « Bamba » est artisan cordonnier pour la marque Nilaja. Tout en écoutant des chants religieux, il travaille sur le modèle Amani, du nom d’un village dogon au Mali
Chaque modèle -12 aujourd’hui - a un nom, en référence aux pays du continent : « Dimanche à Bamako », « Kin La Belle », ou encore « Bayfal »… Une branche de la confrérie musulmane des mourides au Sénégal. Les semelles viennent de Tunisie. Bientôt plus besoin de Nike ou Adidas !
La marque a été lancée en août 2018 par deux jeunes Sénégalais installés en France. Amadou Diagne ingénieur BTP, et Abdourahmane Sakho, 31 ans, ingénieur en cybersécurité. La jeune entreprise n’est pas encore rentable. Mais Abdourahmane Sakho y croit. Sur son site internet, le prix d’une paire de baskets Nilaja oscille entre 60 et 75 euros. Une réduction est appliquée pour les clients au Sénégal. Une part sert à financer des formations pour les talibés –les enfants des rues- ou les personnes atteintes d’albinisme.
À Dakar, c’est Khadim Sougou qui représente la marque, et supervise le travail des cordonniers. Il tente d’élargir la cible, aujourd’hui plutôt des Occidentaux et Afro-descendants installés à l’étranger. « Le but, c’est de convaincre par la qualité à consommer local et apporter notre contribution au pays ».
Nouveau projet pour Nilaja : la collecte de caoutchouc et de déchets plastiques pour les transformer en semelles. À terme, l’objectif est d’élargir la gamme aux vêtements et accessoires.
Chaque modèle -12 aujourd’hui - a un nom, en référence aux pays du continent : « Dimanche à Bamako », « Kin La Belle », ou encore « Bayfal »… Une branche de la confrérie musulmane des mourides au Sénégal. Les semelles viennent de Tunisie. Bientôt plus besoin de Nike ou Adidas !
La marque a été lancée en août 2018 par deux jeunes Sénégalais installés en France. Amadou Diagne ingénieur BTP, et Abdourahmane Sakho, 31 ans, ingénieur en cybersécurité. La jeune entreprise n’est pas encore rentable. Mais Abdourahmane Sakho y croit. Sur son site internet, le prix d’une paire de baskets Nilaja oscille entre 60 et 75 euros. Une réduction est appliquée pour les clients au Sénégal. Une part sert à financer des formations pour les talibés –les enfants des rues- ou les personnes atteintes d’albinisme.
À Dakar, c’est Khadim Sougou qui représente la marque, et supervise le travail des cordonniers. Il tente d’élargir la cible, aujourd’hui plutôt des Occidentaux et Afro-descendants installés à l’étranger. « Le but, c’est de convaincre par la qualité à consommer local et apporter notre contribution au pays ».
Nouveau projet pour Nilaja : la collecte de caoutchouc et de déchets plastiques pour les transformer en semelles. À terme, l’objectif est d’élargir la gamme aux vêtements et accessoires.
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