Le retard accusé par le chef de l’Etat Macky Sall, dans la nomination des nouveaux membres et ou le renouvellement des mandants d’anciens membres, a plongé l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans une situation de profonde léthargie.
Depuis le 31 décembre 2019, le mandat de 6 des 12 membres de l’Ofnac est arrivé à terme. Il s’agit de celui du magistrat Cheikh Tidiane Mara, du vice-président de l'Ofnac, du commissaire aux enquêtes économiques Amadou Niang, de l'ex-Inspecteur générale de la police Codé Mbengue, du magistrat Kaïré Sow Fall, de l'avocat Abdou Kane, du Professeur de médecine El Hadj Niang, d'Amadou Diouf de la société civile, du magistrat El Hadj Mansour Tall, de l'Administrateur civil Lamine Sagna, du gendarme Amadou Hamady Sy et du magistrat Boubacar Albert Gaye.
« Nous qui avons terminé nos deux mandats, nous avons arrêté nos activités, parce que nous ne pouvons pas prétendre à un troisième mandat. Seul le mandat de Seynabou Ndiaye Diakhaté a été renouvelé le 27 juillet dernier. Ce qui fait que l'Ofnac ne peut tenir aucune assemblée générale légale, ni délibérer sur son budget. Et, tant qu'il n'y a pas d'assemblée générale, l'Ofnac ne peut pas remettre ses rapports au procureur de la République », confie à nos confrères de L’Observateur, un membre de l'Ofnac sur le départ.
Jusqu’à jeudi soir, le chef de l’Etat n’avait pas renouvelé le mandat de 3 ans ( de 5 des 12 membres de l’Ofnac), ni procédé à la nomination des nouveaux membres devant remplacer ceux dont le mandat a été renouvelé une fois, comme dispose la loi. L’Ofnac est aujourd'hui dans une situation de coma institutionnel qui l’empêche d’être en pleine possession de ses moyens.
Depuis le 31 décembre 2019, le mandat de 6 des 12 membres de l’Ofnac est arrivé à terme. Il s’agit de celui du magistrat Cheikh Tidiane Mara, du vice-président de l'Ofnac, du commissaire aux enquêtes économiques Amadou Niang, de l'ex-Inspecteur générale de la police Codé Mbengue, du magistrat Kaïré Sow Fall, de l'avocat Abdou Kane, du Professeur de médecine El Hadj Niang, d'Amadou Diouf de la société civile, du magistrat El Hadj Mansour Tall, de l'Administrateur civil Lamine Sagna, du gendarme Amadou Hamady Sy et du magistrat Boubacar Albert Gaye.
« Nous qui avons terminé nos deux mandats, nous avons arrêté nos activités, parce que nous ne pouvons pas prétendre à un troisième mandat. Seul le mandat de Seynabou Ndiaye Diakhaté a été renouvelé le 27 juillet dernier. Ce qui fait que l'Ofnac ne peut tenir aucune assemblée générale légale, ni délibérer sur son budget. Et, tant qu'il n'y a pas d'assemblée générale, l'Ofnac ne peut pas remettre ses rapports au procureur de la République », confie à nos confrères de L’Observateur, un membre de l'Ofnac sur le départ.
Jusqu’à jeudi soir, le chef de l’Etat n’avait pas renouvelé le mandat de 3 ans ( de 5 des 12 membres de l’Ofnac), ni procédé à la nomination des nouveaux membres devant remplacer ceux dont le mandat a été renouvelé une fois, comme dispose la loi. L’Ofnac est aujourd'hui dans une situation de coma institutionnel qui l’empêche d’être en pleine possession de ses moyens.
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