L’empoisonnement de plusieurs élèves a été rapporté dans deux lycées de filles des villes d’Abhar (ouest) et d’Ahvaz (sud-ouest), mais aussi dans une école primaire de Zanjan (ouest), a rapporté dans la matinée l’agence de presse Isna, citant des responsables sanitaires locaux.
Des écolières ont été intoxiquées en outre dans des écoles de la ville sainte de Mashhad (nord-est), de Shiraz (sud) et d’Ispahan (centre), selon les agences Mehr et Ilna. Au cours des trois derniers mois, plusieurs centaines de cas d’intoxication au gaz ont été signalés dans 52 établissements, selon le décompte officiel.
“Fermer les écoles” et “blâmer le système”
Dans un communiqué publié samedi soir, le ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a fait état de la découverte “d’échantillons suspects” lors des “recherches sur le terrain”, sans plus de précisions. Interrogé par l’agence Fars, le vice-ministre de l’Intérieur, Majid Mirahmadi, a accusé les “concepteurs de l’empoisonnement des filles” de vouloir “fermer les écoles” mais aussi de “blâmer le système” afin de “raviver la flamme éteinte des émeutes”.
Le responsable faisait allusion au mouvement de contestation déclenché en Iran par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une jeune femme détenue par la police des mœurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict imposant notamment aux femmes le port du voile.
Selon M. Mirahmadi, “un très faible pourcentage” d’intoxications a été provoqué par des “actions intentionnelles”, mais “une partie importante” des élèves a souffert de complications à cause de “l’anxiété et du stress”.
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