Alors que depuis Tripoli, le secrétaire général de l’ONU appelait samedi à l’arrêt des violences et à la poursuite du dialogue national, des affrontements ont eu lieu tout le week-end à quelques dizaines de km au sud-ouest de la capitale. En deux jours, une vingtaine de personnes ont été tuées et des dizaines blessées à Kikla, selon des sources médicales.
La ville de Kikla aurait été attaquée par des milices de la ville de Zintan opposée à la coalition Aube de la Libye qui les a chassés de la capitale cet été. Isolée dans les montagnes de l’ouest, Zintan est entourée de villes dont une grande majorité lui est hostile.
Divisions ancestrales entre tribus et villes libyennes
Depuis quelques jours les milices de la coalition Aube de la Libye se disaient prêtes à attaquer Zintan. Selon certains témoins sur place, les milices de Zintan auraient donc préféré attaquer les villes rivales qui l’entourent en prévention.
Les lignes de fracture du conflit d’aujourd’hui recoupent des divisions ancestrales entre tribus et villes libyennes. Les affrontements touchent également d’autres villes voisines et menacent de s’étendre à toute la région des montagnes de l’Ouest et vers la capitale.
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