Une fronde se dessine à l’Oif contre la secrétaire générale, la Canadienne Michaëlle Jean, et son nouvel administrateur, numéro 2 de l’institution, le Malien Adama Ouane. «C’est un personnel de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) complètement remonté à bloc contre l’équipe dirigeante actuelle qui s’est réuni le mardi 16 février 2016 en Assemblée générale», relate un groupe de frondeurs anonymes dans une lettre envoyée au journal L’Opinion relayée par «Le Quotidien».
L’équipe reproche notamment au successeur d’Abdou Diouf la façon dont est gérée la réorganisation du groupe. Ils dénoncent un problème de transparence puisque les directeurs ont découvert, via le site web de l’organisation, que leur poste était ouvert à la concurrence internationale. De même, les directeurs, recrutés récemment, doivent postuler à nouveau et refaire une période d’essai de six mois en cas d’embauche. Enfin, c’est l’auto-couronnement à la Napoléon de Adama Ouane à plusieurs postes de «directeurs par intérim» qui fait grincer des dents. «Ces décisions créent incompréhensions, doutes, frustrations, crispations et surtout immobilisme», énumère le collectif contestataire.
Outre ce combat de coqs, d’autres mesures comme le report de l’âge de la retraite à 62 ans (au lieu de 60) ou la réduction des budgets pour la direction alimentent le malaise général. De même, les frondeurs regrettent «l’absence d’écoute et de consultations, deux éléments essentiels que commande une gestion efficace des affaires», «les annonces sans suite» et «les constats hâtifs» effectués après la prise de fonction de Adama Ouane.
Cependant, L’Opinion rapporte qu’un proche de l’administrateur assure que plusieurs réunions de consultations ont été menées. Le libelle envoyé au journal se veut plutôt alarmiste : «Pour beaucoup, il y a péril en la demeure», révèle-t-il. Les auteurs font d’ailleurs appel aux chefs d’Etat et de gouvernement afin qu’ils remédient à «l’œuvre de destruction massive que cette équipe d’amateurs a engagée».
Les mots sont forts. Ces dissensions interviennent l’année où doit se tenir le sommet de Madagascar et le collectif déplore que toutes les énergies ne soient pas concentrées sur ce rendez-vous. Pour rappel, la nomination de l’ancien gouverneur général du Canada, Michaëlle Jean, lors du dernier sommet à Dakar en 2014 avait déjà suscité des critiques. Les dirigeants africains et français étaient réticents à voir une Canadienne à ce poste, jusqu’ici considéré comme une chasse gardée africaine.
L’équipe reproche notamment au successeur d’Abdou Diouf la façon dont est gérée la réorganisation du groupe. Ils dénoncent un problème de transparence puisque les directeurs ont découvert, via le site web de l’organisation, que leur poste était ouvert à la concurrence internationale. De même, les directeurs, recrutés récemment, doivent postuler à nouveau et refaire une période d’essai de six mois en cas d’embauche. Enfin, c’est l’auto-couronnement à la Napoléon de Adama Ouane à plusieurs postes de «directeurs par intérim» qui fait grincer des dents. «Ces décisions créent incompréhensions, doutes, frustrations, crispations et surtout immobilisme», énumère le collectif contestataire.
Outre ce combat de coqs, d’autres mesures comme le report de l’âge de la retraite à 62 ans (au lieu de 60) ou la réduction des budgets pour la direction alimentent le malaise général. De même, les frondeurs regrettent «l’absence d’écoute et de consultations, deux éléments essentiels que commande une gestion efficace des affaires», «les annonces sans suite» et «les constats hâtifs» effectués après la prise de fonction de Adama Ouane.
Cependant, L’Opinion rapporte qu’un proche de l’administrateur assure que plusieurs réunions de consultations ont été menées. Le libelle envoyé au journal se veut plutôt alarmiste : «Pour beaucoup, il y a péril en la demeure», révèle-t-il. Les auteurs font d’ailleurs appel aux chefs d’Etat et de gouvernement afin qu’ils remédient à «l’œuvre de destruction massive que cette équipe d’amateurs a engagée».
Les mots sont forts. Ces dissensions interviennent l’année où doit se tenir le sommet de Madagascar et le collectif déplore que toutes les énergies ne soient pas concentrées sur ce rendez-vous. Pour rappel, la nomination de l’ancien gouverneur général du Canada, Michaëlle Jean, lors du dernier sommet à Dakar en 2014 avait déjà suscité des critiques. Les dirigeants africains et français étaient réticents à voir une Canadienne à ce poste, jusqu’ici considéré comme une chasse gardée africaine.
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