
Peu après l’enlèvement du chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé, fin mars dernier, un contact a été établi avec les ravisseurs. Par écrit, dans un document authentifié dont nous avons obtenu copie, ils ont demandé pour le libérer notamment la somme de 2 millions d’euros et la libération de combattants jihadistes détenus dans des prisons maliennes.
Mais quelques semaines après, les autorités de Bamako ont changé de canal de négociations et adressé ce message aux ravisseurs : désormais, non seulement nous voulons la libération de Soumaïla Cissé, mais aussi celle de la Française Sophie Pétronin et de deux otages italiens.
Les enchères vont rapidement monter. Finalement les quatre otages auraient été libérés contre la paiement d’une rançon de 30 millions d’euros et la libération de 207 jihadistes. Du moins c’est qu’affirme un des jihadistes libérés et récemment arrêté dans son pays d'origine l’Algérie.
À Bamako, de source proche des négociations, on ne conteste plus trop ces chiffres. « Oui, de l’argent a circulé avant, pendant et après les libérations », confie une source proche du dossier.
Autres détails : on sait désormais qu’un véhicule flambant neuf a été acheté à un des médiateurs pour se rendre dans le désert. On sait aussi que pour les premières preuves de vie des otages italiens, une importante somme a été réclamée et obtenue. Enfin, une autre source proche du dossier a également entendu parler de demande de rançons de 30 millions d’euros. Mais elle ajoute : il reste à savoir combien de millions d’euros sont réellement arrivés à destination ?
Mais quelques semaines après, les autorités de Bamako ont changé de canal de négociations et adressé ce message aux ravisseurs : désormais, non seulement nous voulons la libération de Soumaïla Cissé, mais aussi celle de la Française Sophie Pétronin et de deux otages italiens.
Les enchères vont rapidement monter. Finalement les quatre otages auraient été libérés contre la paiement d’une rançon de 30 millions d’euros et la libération de 207 jihadistes. Du moins c’est qu’affirme un des jihadistes libérés et récemment arrêté dans son pays d'origine l’Algérie.
À Bamako, de source proche des négociations, on ne conteste plus trop ces chiffres. « Oui, de l’argent a circulé avant, pendant et après les libérations », confie une source proche du dossier.
Autres détails : on sait désormais qu’un véhicule flambant neuf a été acheté à un des médiateurs pour se rendre dans le désert. On sait aussi que pour les premières preuves de vie des otages italiens, une importante somme a été réclamée et obtenue. Enfin, une autre source proche du dossier a également entendu parler de demande de rançons de 30 millions d’euros. Mais elle ajoute : il reste à savoir combien de millions d’euros sont réellement arrivés à destination ?
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