Selon la direction des parcs nationaux et de la faune du Botswana, plusieurs centaines de pachydermes sont morts depuis le mois mai dans le nord du pays dans le delta de l'Okavango. Les autorités des parcs ont exclu le braconnage, les animaux retrouvés ayant conservé leurs défenses, ainsi que l’anthrax, une bactérie liée à la putréfaction des corps dans la nature.
Pour l’ONG Éléphants sans frontières, ces décès sont mystérieux car de nombreux pachydermes étaient couchés sur le torse, comme s’ils étaient tombés vers l’avant, et morts brusquement.
Soupçons d'empoisonnement
Le conservateur Pieter Kat est catégorique : il ne s’agit pas d’une maladie : « Quand des éléphants meurent d’une maladie, on le voit, ils sont faibles, ils maigrissent, ils ont des signes qui montrent qu’ils ne vont pas bien. Mais là, il s’agissait d’éléphants en pleine forme, qui brusquement s’effondraient et mourraient. De plus, s’il s’agissait d’une maladie, cela ne se produirait pas sur une zone aussi petite, une maladie se propagerait dans la région. »
Lui et d’autres conservateurs penchent pour la thèse de l’empoisonnement : « On a également vu que certains de ces éléphants ne marchaient pas correctement, ils tournaient en rond, et semblaient avoir du mal à utiliser leurs membres arrières. Pour moi, tout cela ressemble fortement à un poison qui toucherait leur système nerveux et leur cerveau. »
D’autant plus que la coexistence entre ces pachydermes et la population locale est tendue. Ces derniers accusent les éléphants de détruire leurs cultures. Les autorités affirment que ces animaux sont en surnombre dans le pays et plaident pour un contrôle du nombre d’éléphants. Coincé entre la Zambie, la Namibie et l'Afrique du Sud, le Botswana abrite environ 130 000 éléphants en liberté, soit un tiers de leur population africaine connue.
Selon la direction des parcs nationaux, des échantillons ont été envoyés dans des laboratoires en Afrique du Sud, au Zimbabwe et au Canada pour être analysés.
Pour l’ONG Éléphants sans frontières, ces décès sont mystérieux car de nombreux pachydermes étaient couchés sur le torse, comme s’ils étaient tombés vers l’avant, et morts brusquement.
Soupçons d'empoisonnement
Le conservateur Pieter Kat est catégorique : il ne s’agit pas d’une maladie : « Quand des éléphants meurent d’une maladie, on le voit, ils sont faibles, ils maigrissent, ils ont des signes qui montrent qu’ils ne vont pas bien. Mais là, il s’agissait d’éléphants en pleine forme, qui brusquement s’effondraient et mourraient. De plus, s’il s’agissait d’une maladie, cela ne se produirait pas sur une zone aussi petite, une maladie se propagerait dans la région. »
Lui et d’autres conservateurs penchent pour la thèse de l’empoisonnement : « On a également vu que certains de ces éléphants ne marchaient pas correctement, ils tournaient en rond, et semblaient avoir du mal à utiliser leurs membres arrières. Pour moi, tout cela ressemble fortement à un poison qui toucherait leur système nerveux et leur cerveau. »
D’autant plus que la coexistence entre ces pachydermes et la population locale est tendue. Ces derniers accusent les éléphants de détruire leurs cultures. Les autorités affirment que ces animaux sont en surnombre dans le pays et plaident pour un contrôle du nombre d’éléphants. Coincé entre la Zambie, la Namibie et l'Afrique du Sud, le Botswana abrite environ 130 000 éléphants en liberté, soit un tiers de leur population africaine connue.
Selon la direction des parcs nationaux, des échantillons ont été envoyés dans des laboratoires en Afrique du Sud, au Zimbabwe et au Canada pour être analysés.
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