L'hôtel particulier de Téodorin Obiang, avenue Foch, c'est un bâtiment de 5000 mètres carrés, comprenant 101 chambres. AFP/ERIC FEFERBERG
Déjà tendues après la perquisition dans le luxueux hôtel particulier à Paris, qui a entraîné la saisie la saisie de biens estimés à plusieurs dizaines de millions d'euros, les autorités de Malabo ont vu rouge lorsque les juges français ont demandé le lancement d'un mandat d'arrêt international pour blanchiment à l'encontre de Teodorin, le fils du chef de l'Etat, Teodoro Obiang.
Pour le porte-parole du gouvernement, Geronimo Osa Osa Ekoro, la France doit stopper cette procédure judiciaire pour ne pas envenimer les relations entre les deux pays : «Nous faisons appel aux autorités françaises... (d'arrêter cette) situation qui peut dégrader nos relations et peut-être arriver à des situations qui ne seront pas bénéfiques pour nos deux peuples et nos pays.»
Dans les couloirs du Quai d'Orsay, on reconnaît que la tension est forte. Mais la France ne change pas sa ligne. La justice est indépendante, rappelle Bernard Valéro, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères : «C’est ce que nous nous évertuons à dire aux autorités de Guinée équatoriale, rappeler un principe qui est simple mais qui peut-être, vu de là-bas, peut paraître compliqué, c'est-à-dire l’indépendance de la justice. Elle a pour conséquence que l’exécutif n’a aucun moyen d’intervenir dans le travail que mène la justice.»
Pour accentuer la pression, la Guinée Equatoriale se dit prête à s'en prendre aux entreprises françaises implantées dans le pays si la France ne revoit pas sa position.
Source: RFI
Pour le porte-parole du gouvernement, Geronimo Osa Osa Ekoro, la France doit stopper cette procédure judiciaire pour ne pas envenimer les relations entre les deux pays : «Nous faisons appel aux autorités françaises... (d'arrêter cette) situation qui peut dégrader nos relations et peut-être arriver à des situations qui ne seront pas bénéfiques pour nos deux peuples et nos pays.»
Dans les couloirs du Quai d'Orsay, on reconnaît que la tension est forte. Mais la France ne change pas sa ligne. La justice est indépendante, rappelle Bernard Valéro, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères : «C’est ce que nous nous évertuons à dire aux autorités de Guinée équatoriale, rappeler un principe qui est simple mais qui peut-être, vu de là-bas, peut paraître compliqué, c'est-à-dire l’indépendance de la justice. Elle a pour conséquence que l’exécutif n’a aucun moyen d’intervenir dans le travail que mène la justice.»
Pour accentuer la pression, la Guinée Equatoriale se dit prête à s'en prendre aux entreprises françaises implantées dans le pays si la France ne revoit pas sa position.
Source: RFI
Autres articles
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour
-
Nigeria: libération des 130 derniers écoliers enlevés en novembre dans une école catholique
-
Guinée: à Kindia, les citoyens espèrent le retour des libertés publiques après l'élection présidentielle
-
Mali: ouverture du sommet des chefs d’État de l'AES pour renforcer la coopération régionale
-
Centrafrique: les projets de cryptomonnaie ont surtout favorisé le crime organisé, selon un rapport




Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour


