Joe Biden a remporté la primaire avec plus de 96,4% des voix face à deux autres candidats quasi inconnus du grand public, selon ces résultats tirés à partir du dépouillement de plus de la moitié des suffrages.
Les électeurs ont donc offert un score de maréchal à Joe Biden alors sitôt le résultat acquis, leur champion en personne leur passe un coup de fil. « Merci tout le monde, je ne peux pas vous dire à quel point j’apprécie tout ça. Et vous n’êtes pas débarrassé de moi, je vais revenir. Je vous aime tous, Merci, merci, merci ! »
C’est un triomphe, et Karen Corbett, une Afro-américaine retraitée et ancienne militaire, n’en a jamais douté : « Je savais qu’il allait remporter la Caroline du sud. Nous étions là pour lui il y a quatre ans. Et nous sommes là pour lui maintenant. Je ne crois pas aux sondages, ils sont manipulés. Les sondages se sont déjà trompés trois ou quatre fois. »
Car les sondages jusqu’ici, ne sont pas très encourageants. Pour Jahleel Johnson, qui vient tout juste d’obtenir son diplôme universitaire, le résultat relance la campagne : « ça nous donne de l’élan. Donc j’espère que cela envoie le message au reste du pays que les démocrates sont mobilisés derrière Biden et que nous sommes prêts à le réélire en novembre. Nous sommes plus divers que d’autres États et donc que la Caroline du sud vote pour lui montre qu’un électorat très divers de démocrates le soutient. »
C'est surtout le taux de participation, particulièrement dans l'électorat afro-américain, qui devait être scruté. En 2020, les Afro-américains de Caroline du Sud, nombreux en proportion de la population de cet ancien état esclavagiste du sud-est, avaient permis à Joe Biden de sauver sa campagne lors de la primaire, l'aidant à s'ouvrir un chemin vers la Maison Blanche. Or, si l'électorat noir aux États-Unis penche traditionnellement côté démocrate, plusieurs sondages récents montrent que son soutien envers Joe Biden s'effrite, en particulier chez les jeunes, qui estiment n'avoir pas été assez entendus lors de son mandat.
Toute la soirée, les responsables démocrates ont expliqué que l'électorat ciblé a répondu présent, puisque dans le vote par anticipation, la participation des électeurs noirs a augmenté de 13% par rapport à il y a quatre ans. La participation totale estimée est moins élevée qu’en 2020, mais c’est assez normal, puisque la précédente primaire de l’État avait été beaucoup plus concurrentielle.
« En 2024, les habitants de la Caroline du Sud se sont à nouveau exprimés et je n'ai aucun doute sur le fait que vous nous avez mis sur la voie d'une nouvelle victoire à la présidence et d'une nouvelle défaite de Donald Trump », a dit le candidat démocrate de 81 ans dans un communiqué. « Les enjeux de cette élection ne pourraient être plus élevés. Des voix extrêmes et dangereuses sont à l'oeuvre dans le pays, menées par Donald Trump. »
Samedi, Joe Biden a fait une apparition à son QG de campagne à Wilmington, dans son État du Delaware, assurant qu'il était « en mission », avant de partir faire campagne en Californie et dans le Nevada. « Ce n'est pas seulement une campagne. C'est plutôt une mission. Pour le bien de ce pays, on ne doit pas perdre (...) Et je le dis du fond du coeur. Il ne s'agit pas de moi, cela va bien au-delà de ma personne », a-t-il insisté.
Même si la Caroline du Sud devrait rester aux mains des républicains lors de la présidentielle de novembre, comme c'est le cas depuis 1980, le président a clairement indiqué qu'il considérait cet État comme un test important. Il s'y est d'ailleurs déjà rendu à deux reprises depuis le début de l'année.
Coup de fil
Il a fallu moins d’une demi-heure aux médias américains pour le déclarer vainqueur dans un État qui l’avait déjà mis sur le chemin de la Maison Blanche il y a quatre ans. Sur les premiers bureaux de vote, l’écart était déjà irrattrapable pour ses concurrents : un élu du Minnesota peu connu, Dean Phillips, héritier d'une riche société de crèmes glacées, et Marianne Williamson, auteure de best-sellers sur le développement personnel. Les deux n'ont guère dépassé samedi les 2% des voix.Les électeurs ont donc offert un score de maréchal à Joe Biden alors sitôt le résultat acquis, leur champion en personne leur passe un coup de fil. « Merci tout le monde, je ne peux pas vous dire à quel point j’apprécie tout ça. Et vous n’êtes pas débarrassé de moi, je vais revenir. Je vous aime tous, Merci, merci, merci ! »
C’est un triomphe, et Karen Corbett, une Afro-américaine retraitée et ancienne militaire, n’en a jamais douté : « Je savais qu’il allait remporter la Caroline du sud. Nous étions là pour lui il y a quatre ans. Et nous sommes là pour lui maintenant. Je ne crois pas aux sondages, ils sont manipulés. Les sondages se sont déjà trompés trois ou quatre fois. »
Car les sondages jusqu’ici, ne sont pas très encourageants. Pour Jahleel Johnson, qui vient tout juste d’obtenir son diplôme universitaire, le résultat relance la campagne : « ça nous donne de l’élan. Donc j’espère que cela envoie le message au reste du pays que les démocrates sont mobilisés derrière Biden et que nous sommes prêts à le réélire en novembre. Nous sommes plus divers que d’autres États et donc que la Caroline du sud vote pour lui montre qu’un électorat très divers de démocrates le soutient. »
C'est surtout le taux de participation, particulièrement dans l'électorat afro-américain, qui devait être scruté. En 2020, les Afro-américains de Caroline du Sud, nombreux en proportion de la population de cet ancien état esclavagiste du sud-est, avaient permis à Joe Biden de sauver sa campagne lors de la primaire, l'aidant à s'ouvrir un chemin vers la Maison Blanche. Or, si l'électorat noir aux États-Unis penche traditionnellement côté démocrate, plusieurs sondages récents montrent que son soutien envers Joe Biden s'effrite, en particulier chez les jeunes, qui estiment n'avoir pas été assez entendus lors de son mandat.
« Des voix extrêmes et dangereuses sont à l'oeuvre »
Toute la soirée, les responsables démocrates ont expliqué que l'électorat ciblé a répondu présent, puisque dans le vote par anticipation, la participation des électeurs noirs a augmenté de 13% par rapport à il y a quatre ans. La participation totale estimée est moins élevée qu’en 2020, mais c’est assez normal, puisque la précédente primaire de l’État avait été beaucoup plus concurrentielle. « En 2024, les habitants de la Caroline du Sud se sont à nouveau exprimés et je n'ai aucun doute sur le fait que vous nous avez mis sur la voie d'une nouvelle victoire à la présidence et d'une nouvelle défaite de Donald Trump », a dit le candidat démocrate de 81 ans dans un communiqué. « Les enjeux de cette élection ne pourraient être plus élevés. Des voix extrêmes et dangereuses sont à l'oeuvre dans le pays, menées par Donald Trump. »
Samedi, Joe Biden a fait une apparition à son QG de campagne à Wilmington, dans son État du Delaware, assurant qu'il était « en mission », avant de partir faire campagne en Californie et dans le Nevada. « Ce n'est pas seulement une campagne. C'est plutôt une mission. Pour le bien de ce pays, on ne doit pas perdre (...) Et je le dis du fond du coeur. Il ne s'agit pas de moi, cela va bien au-delà de ma personne », a-t-il insisté.
Même si la Caroline du Sud devrait rester aux mains des républicains lors de la présidentielle de novembre, comme c'est le cas depuis 1980, le président a clairement indiqué qu'il considérait cet État comme un test important. Il s'y est d'ailleurs déjà rendu à deux reprises depuis le début de l'année.
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